Les élèves de l’école secondaire Saint-Georges ont eu la chance de rencontrer l’ancien joueur du Canadien, Chris Nilan, lundi. Lors de sa conférence, l’ancien bagarreur leur a parlé d’intimidation.
Dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire, Chris Nilan est venu parler de son parcours unique. Modèle de persévérance, l’ancien joueur a connu des problèmes de santé et d’alcool après son passage dans la Ligue nationale de hockey (LNH) de 1979 à 1992. «J’ai eu une transition difficile après mon passage dans la LNH. C’est très difficile de faire quelque chose de gratifiant et d’excitant comme je le faisais comme joueur de hockey», a soutenu M. Nilan qui s’est remis de ses épisodes plus noirs et donne maintenant des conférences dans les écoles.
Parlant d’intimidation aux élèves de 3e, 4e et 5e secondaire, le quinquagénaire a donné plusieurs exemples dont on lui a rapporté et dont il a été victime. «J’ai été victime d’intimidation à l’école quand j’étais jeune. Il y avait un élève qui était constamment après moi. Un jour il m’a confronté, mais finalement c’est lui qui s’est brisé le nez. Il ne m’a pas achalé depuis», a confié Chris Nilan au journal Cités Nouvelles.
Parlant fort et gesticulant, l’ancien joueur est resté près de deux heures à l’école où il a ensuite répondu aux questions des élèves. Certains sont même venus lui parler après sa conférence. «C’est difficile d’entendre certaines histoires quand je vais dans les écoles, mais c’est la vie. J’essaie d’aider les jeunes», conclut-il.
Durant sa conférence, M. Nidan a parlé à plusieurs reprises d’intimidation indirecte. Un phénomène que remarque aussi la direction de l’école. «Ce qu’on voit plus c’est l’intimidation sociale : le rejet, l’exclusion», soutient la directrice de l’école, Marie-Claude Huberdeau. Selon elle, la prévention de l’intimidation est désormais une priorité dans les écoles. Si une loi oblige maintenant les écoles à adopter des mesures pour contrer l’intimidation, un protocole pour contrer l’intimidation existait déjà depuis une décennie à l’école Saint-Georges.