Un barbier de la Promenade Masson, le salon Goodfellas, a récemment fermé en raison de la pandémie. Mais même si la situation pour les coiffeurs n’a pas l’air si mauvaise, selon la présidente de la SDC Promenade Masson, Sylvie Chouinard, ce n’est pas le cas pour d’autres commerçants de la promenade.
Le directeur général de la SDC Promenade Masson, Kheir Djaghri, semble excédé au téléphone. Il ne mâche pas non plus ses mots pour parler de la situation actuelle sur la promenade, «ça se passe mal».
Il souligne que les gens s’accrochent mais il craint que de nombreux commerçants mettent la clé sous la porte si rien n’est fait rapidement. «Des aides complémentaires sont plus que nécessaires, mais malgré les paroles des élus, on attend toujours».
Le directeur général reste confus quant à la décision de fermer à nouveau les bars et les restaurants alors que les épiceries sont ouvertes. «Tout le monde touche les mêmes produits et on ne demande pas le passeport, mais les restaurants et les bars ferment».
Selon lui, il faut maintenant apprendre à vivre avec le virus. «C’est vraiment vivre avec parce que ça va continuer pendant des années. On ne peut plus agir dans l’urgence.»
Une situation inégale selon les commerces
Kheir Djaghri souligne qu’à part les quincailleries et les épiceries, la situation est très difficile pour de nombreux commerçants.
La présidente de la SDC Promenade Masson, Sylvie Chouinard, est aussi propriétaire d’Ego Concept, un salon de coiffure. Cette dernière précise qu’elle s’en sort plutôt bien malgré la situation.
Elle déplore avoir perdu tout son personnel au début de la pandémie, mais a pu maintenir son activité avec l’aide de sa sœur. Mme Chouinard indique que les habitués continuent de venir et qu’ils restent fidèles.
Il est vrai cependant, souligne-t-elle qu’en fonction de la situation, elle a plus ou moins de rendez-vous.
Maintenant, en ce qui concerne le barbier Goodfellas qui a dû fermer en raison de la pandémie, Kheir Djaghri indique que l’offre dans ce secteur est forte sur la Promenade Masson et qu’il a dû être difficile de créer une clientèle alors que la boutique avait ouvert il y a moins d’un an.
Le journal Métro n’a pas réussi à entrer en contact avec le salon de barbier Goodfellas pour cet article.