Lundi: Mission: démystifier le paranormal. Entrevue avec des chasseurs de fantômes
Mardi: Entrevue avec un sceptique
Mercredi: Quelques endroits touristiques lugubres
Jeudi: Des histoires d’OVNI
Vendredi: Les malédictions dans le sport
La cryptozoologie, cette science des créatures dont l’existence n’est pas démontrée de manière irréfutable, ne s’occupe pas que des célèbres cas du Bigfoot ou du monstre du Loch Ness. Au contraire, son bestiaire regorge de créatures insolites – les cryptides – qui nourrissent le folklore local aux quatre coins du globe. Des Alpes à la Papouasie, aperçu d’une faune aussi variée qu’insaisissable.
Sorte de chien-reptile démoniaque, le Chupacabra rôderait dans la majeure partie de l’Amérique latine – du Mexique au Brésil, en passant par le Chili – ainsi que dans certaines régions des États-Unis. D’après les témoignages, dont plusieurs ont été fortement médiatisés, la bête aux grands yeux rouges sucerait le sang des animaux de ferme, d’où le nom de Chupacabra, littéralement «suce-chèvre» en espagnol. Ses attaques brutales alimentent le folklore hispanophone depuis le tournant des années 1990, mais son existence n’est pas démontrée. Fait étonnant, le Chupacabra est parfois représenté sous la forme d’un bipède extraterrestre. (Photo: rob tom/rtcosmin/flickr)
Aux dires des tribus congolaises, les voyageurs qui sillonnent le fleuve Congo doivent se méfier du gigantesque Mokele-mbembe. Contrairement aux monstres lacustres habituels, le Mokele-mbembe serait aussi à l’aise sur terre qu’en eaux profondes, ce qui expliquerait autant les traces de pas géantes dont font état certains témoignages que les récits d’attaques violentes contre des pirogues. On relate même que cet amphibien herbivore, en situation de défense, peut aller jusqu’à tuer des hommes et des hippopotames. Ceux qui l’ont vu le décrivent comme un survivant de l’époque des dinosaures, semblable au diplodocus, avec un long cou et de courtes pattes. De vraies expéditions scientifiques ont cherché des preuves de l’existence du Mokele-mbembe dans les 15 dernières années, sans succès. (Photo: GeekyNerfherder/flickr)
Un reptile venimeux se cacherait dans le décor majestueux des Alpes. Long de 50 à 90 cm, cylindrique et couvert d’écailles, le Tatzelwürm peut tuer un homme d’une simple morsure, dit-on, bien qu’aucun cas n’ait été officiellement rapporté. Qu’on soit en France, en Suisse ou même en Slovénie, ce serpent réputé agressif est entré dans le folklore alpin sous différents noms: Arassas, Lindwurm, Kuschka… Les témoignages à son sujet varient d’un pays à l’autre, mais on lui attribue généralement la particularité d’avoir deux pattes avant, munies de griffes, et aucune à l’arrière. De nombreux promeneurs disent l’avoir aperçu dans des grottes à flanc de montagne, mais aucun n’a encore été en mesure de le capturer. (Photo: abrasax/wikimedia commons)
Plusieurs missionnaires, explorateurs et autochtones rapportent avoir déjà aperçu un énorme lézard en train de survoler la Papouasie–Nouvelle-Guinée: le Ropen. Possédant une envergure de jusqu’à 7m, l’animal se déplace surtout la nuit. Sa principale caractéristique? Deux signaux lumineux situés à la base de ses ailes lui permettraient, selon certaines théories, d’attirer du poisson. Plusieurs témoignages papous prétendent que le Ropen descend parfois près des lieux de sépulture afin de se nourrir de chair humaine… Des cryptozoologistes y voient un descendant du ptérosaure, un dinosaure ailé éteint depuis 65 millions d’années. D’autres croient plutôt qu’il s’agit d’une chauve-souris géante. (Photo: Ropen)
Un serpent doté de la parole et qui a un penchant pour l’alcool… C’est sur ce cryptide nommé Tsuchinoko («Enfant du marteau») que les Japonais tentent sans succès de mettre la main. Depuis le 7e siècle, des témoins rapportent avoir aperçu en forêt ce reptile de près de 1 m aux propriétés inusitées. Selon les uns, le Tsuchinoko pourrait bondir de un mètre dans les airs, alors que d’autres racontent qu’il se replie parfois sur lui-même en se mordant la queue afin de former un anneau. Bien que des opérations de recherche soient périodiquement organisées pour retracer l’animal dans certaines régions, le Tsuchinoko est surtout actif dans la culture populaire au Japon (les mauvaises langues, elles, diraient que la bête sert surtout à flouer les touristes crédules). (Photo: kuroda suizan/wikimedia commons)