Mobilité

La Subaru WRX, sportive dans l’âme

La Subaru WRX de nouvelle génération a gagné en maturité et en stabilité.

La WRX n’est certes pas aussi puissante que sa sœur extrême, la WRX STI, mais les 600km parcourus à son volant m’ont permis de constater que la voiture a assez de mordant pour reprendre son rôle de sportive.

Une petite explication s’impose : la Subaru et la STI étaient, depuis longtemps, associées à l’Impreza, dont elles étaient une déclinaison. La dernière génération de ces deux modèles avait cependant laissé un peu trop de place à l’Impreza et pas assez à leur personnalité sportive. Le résultat était une voiture pas aussi stimulante qu’on aurait pu le souhaiter.

Voici que renaissent les WRX et STI, avec leur propre physique, leur propre carrosserie et leurs propres caractéristiques. On veut tellement s’éloigner de la compacte Impreza que son nom n’apparaît même plus dans le toponyme de la nouvelle génération.

Esthétiquement, la WRX plaît, sans pour autant qu’on ait envie de crier au génie. Son style est plus générique qu’extrême. En guise d’exercice de style, la STI propose encore son aileron surdimensionné, mais rien de plus.

L’habitacle n’a pas non plus subi de grande évolu­tion. On assiste bien à un effort louable et à une amélioration notable, mais rien de plus. C’est la même chose côté motorisation.

Changement majeur cependant, la WRX est désormais offerte avec une boîte manuelle six rapports ou une étonnante boîte à variation continue dont les changements de rapport simulés donnent une sensation de conduite surprenante.

La véritable beauté de la WRX réside dans son comportement routier. On a considérablement amélioré la qualité des suspensions, leur donnant plus de rigidité sans compromettre le confort. Quant à la direction, on a amélioré sa vitesse de réponse, procurant du même coup une sensation accrue et une plus grande maniabilité. Et les mordus pourront aussi, dans certains cas, utiliser les différents modes, de confort à sport# (pour Sport sharp), ce qui améliore encore les performances et la rigueur de la bête.

Je l’avoue, 600km plus tard, la WRX, dont le prix de base est désormais inférieur à 30 000$, se montre docile, agréable et amusante. En fait, elle est si bien réussie et représente une telle progression depuis l’an dernier que je la préférerais probablement à la STI.

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