Après un séjour en Floride, l’Impact de Montréal retrouvait en début de semaine son repaire hivernal, le Stade olympique, pour y poursuivre son camp d’entraînement.
Mauro Biello et ses hommes s’entraîneront durant une semaine dans l’enceinte de la rue Pierre-de-Coubertin, pour ensuite retrouver les palmiers du Sunshine State, où ils disputeront la Suncoast Invitational, tournoi pré-saison organisé par les Rowdies de Tampa Bay (USL), les 18, 22 et 25 février.
Au-delà de la remise en forme et du recouvrement des sensations sur le terrain, c’est sur le plan tactique que se situe le chantier le plus important de l’Impact, mû par une volonté claire de devenir une équipe moins dépendante de la contre-attaque. Une équipe moins prévisible.
Au 4-3-3 avec lequel le onze montréalais a fait son pain et son beurre en 2016, Biello et ses hommes travaillent à greffer une formation 3-5-2, très en vogue dans les hautes sphères tactiques du football mondial. Ce déploiement offre plus de flexibilité d’un rival à l’autre, mais permet également de s’adapter en cours de match, au gré de sa physionomie.
«Ça peut être une belle variante. Nous avons des joueurs avec des profils intéressants qui peuvent s’adapter à ce schéma», assure Hassoun Camara.
Et parlant de joueurs qui ont un profil intéressant pour privilégier un jeu axé davantage sur la possession et un pressing très haut, il ne faudrait pas se surprendre si l’arrivée imminente de Blerim Dzemaili cet été était pour quelque chose dans cette évolution tactique. Avec son grand volume de jeu, l’international Suisse est taillé sur mesure pour être au cœur d’un tel schéma.
«Il faut être capable d’exercer de la pression au bon moment, être fort en récupération de ballon, expliquait Biello lundi. On doit continuer à améliorer notre jeu de possession et notre identité de jeu, ainsi que notre façon de nous comporter avec le ballon; alors il faut continuer à pousser dans ce sens.»
Cette identité dont parle Biello en est une dont la genèse se situe dans un football plus altruiste, plus esthète. Un défi aussi attrayant que difficile à matérialiser, surtout dans une ligue comme la MLS. Cela dit, si l’entraîneur joue bien ses cartes, ça pourrait être un pari qui rapporte gros.
Patrice Bernier et ses amis
Samedi dès midi, au centre Pierre-Charbonneau, le capitaine de l’Impact, Patrice Bernier, sera l’hôte d’un match de célébrités tenu au profit de l’organisme communautaire montréalais Maison d’Haïti.
Des anciens du Bleu-blanc-noir et de la sélection canadienne, dont Ali Gerba, Patrick Leduc et Dwayne DeRosario, se frotteront à certaines personnalités des communautés artistique et sportive du Québec, notamment l’internationale canadienne Marie-Ève Nault, le légendaire Rodger Brulotte, l’unique Jean-René Dufort, alias Infoman, et le boxeur Adonis Stevenson, pour ne nommer que celles-là. Les billets sont en vente au www.ovation.qc.ca et à la Maison d’Haïti.