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Étude sur la fréquentation du Centre Bell

Des chercheurs se sont intéressés à la fréquentation du Centre Bell dans le cadre d’une étude réunissant des scientifiques canadiens, américains et norvégiens.

Les résultats dévoilés jeudi montrent que les individus qui sont présents dans l’établissement lorsque Canadien dispute un match sont fortement susceptibles d’être des partisans de l’équipe montréalaise.

La fréquentation de l’amphithéâtre sportif lors d’un match de Canadien varierait également en fonction du lieu de résidence des partisans, révèle l’enquête. La probabilité d’assister à une partie Floride-Montréal un mardi soir à 19 h au Centre Bell en plein hiver serait plus grande par exemple «si on habite près d’une station de métro à Montréal que si on voit le Rocher Percé de sa fenêtre», notent les chercheurs.

Gérant d’estrade : la fin d’un mythe
Les gérants ne sont plus que dans les estrades. Désormais, que le partisan soit au Centre Bell ou dans son salon, il est susceptible d’avoir un avis sur l’état de son équipe. «L’époque actuelle carbure à l’opinion. Le lieu à partir duquel celle-ci est émise n’a que très peu d’influence. Gérer et générer de l’opinion, qu’importe l’endroit où l’on se trouve, cela caractérise bien notre société», indique le résumé de l’enquête.

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L’opinion sur Canadien ne serait pas fonction non plus de la partisanerie pour l’équipe. Lors de rencontres de type focus-groupe, «les participants, partisans ou non de l’équipe montréalaise, avaient tous un avis sur l’embauche de Marc Bergevin et la saison de marde de Scott Gomez», analysent les chercheurs. Ces résultats demeurent indifférenciés selon le sexe des participants.

Par ailleurs, l’enquête permet pour une première fois d’établir un lien direct entre les entractes et la fréquentation des toilettes du Centre Bell. Un soir de match, 95% des spectateurs choisissent d’aller à la salle de bain à la fin d’une période plutôt que lors d’un avantage numérique de Canadien ou une bagarre. «Ce fort pourcentage pourrait inciter l’organisation à rendre disponible des billets que pour les entractes. Ces sièges n’étant pas occupés entre les périodes, ils représentent un marché encore non exploité», indique la conclusion de l’étude.

Enfin, 1 % des Québécois ne croit pas à l’existence du Centre Bell. Cette donnée serait toutefois non significative, selon les chercheurs.

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