Dans le monde entier, à part aux États-Unis d’Amérique, on a parlé de ce coup d’éclat réalisé par le Minnnnnnesssoootta Wild : la signature des deux grands agents libres de la cuvée 2012. C’est effectivement avec une surprise surprenante que l’univers du sport a appris mercredi que Ryan Suter et Zach Parise allaient rejoindre cette équipe vert algue et plate en pas pour rire.
Deux contrats identiques totalisant 196 millions sur 13 ans ne suffisent pas à expliquer pourquoi deux jeunes millionnaires ont choisi d’aller vivre dans un des États les moins attirants du monde entier, incluant particulièrement les États-Unis d’Amérique.
Quelle est donc la raison? Stupeur et tremblements, il semble en fait que les deux loustics sont originaires de la région ou à peu près. Hé bin.
Évidemment, faire le parallèle avec notre Grand Club Canadien serait d’une facilité désarmante, ce que s’est empressé de faire notre collègue François Gagnon dans sa plus récente chronique. C’est l’été, faut comprendre.
Toujours est-il qu’en se lançant dans ce jeu des comparaisons, il est vrai que Canadien a lamentablement échoué à réaliser ce même tour de magie : rapatrier les meilleurs éléments de notre belle province.
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Imaginons une équipe composée de Vincent Lecavalier, Martin St-Louis, Claude Giroux (ça compte pas parce que c’est un Ontarien, mais on va l’ajouter pareil pour que ça soit encore plus flagrant comme exemple), Martin Brodeur, Pierre Lambert et on en passe.
Canadien aurait déjà 24 Coupes Stanley à son actif, c’est certain.
L’avenir est sombre
Faut-il conclure maintenant qu’à cause de son manque de Québécois, Canadien est condamné à l’échec?
Probablement. Mais au moins, avec Prust, on va avoir des combats violents. Yé!