Le festival iF3 est né en 2007. Il a été créé par amour du ski et de la culture qui entoure ce sport.
Dix ans plus tard, le festival roule encore sa bosse, et il est plus ouvert que jamais. «On a eu une réflexion au cours des dernières années et on s’est dit qu’on ne pouvait pas juste dédier l’événement au ski, mais plutôt à tout ce qui se passe sur la neige», a expliqué Luc «Skypowder» (St-Jacques de son vrai nom), président du iF3, en entrevue avec Métro.
Ce sera donc la première fois cette année que des films de planche à neige sont en vedette au festival. Cet ajout est là pour rester, selon l’organisateur. Même qu’il aimerait laisser une place aux activités un peu moins connues, comme le snowscoot et le snowskate.
Le iF3, qui se déroule de jeudi à dimanche au Hangar 16, dans le Vieux-Port de Montréal, est d’abord un festival de films. On y présente et récompense des films de ski, et maintenant de snow, autant professionnels qu’amateurs. «Nous avons sélectionné plus de 80 films qui seront présentés au cours des quatre jours du festival», a dit M. St-Jacques.
«On célèbre la culture du ski et du snowboard. On célèbre la culture
de l’hiver.» Luc «Skypowder» St-Jacques, président du iF3
Un gala soulignant les œuvres s’étant particulièrement démarquées est organisé samedi en après-midi.
En déménageant au Hangar 16, le festival a réussi à rassembler toutes ses activités – présentation de films, village de marques, prestations musicales, fêtes (grosse surprise, les skieurs et les planchistes sont pas pire de party) – sous le même toit.
Des présentations de films destinées aux familles ont été ajoutées à la programmation cette année. Elles auront lieu dimanche en après-midi.
Les gens peuvent accéder au site ainsi qu’à certains visionnements gratuitement. Sinon, les partys de fin de soirée ainsi que la majorité des visionnements sont payants.
Auparavant, le iF3 se déroulait en septembre. En repoussant la date du festival à la fin octobre, les organisateurs espéraient rejoindre un public plus large. «À la mi-septembre, il faut que tu aimes vraiment l’hiver pour venir voir des films de ski, a reconnu M. St-Jacques. L’événement était principalement destiné aux passionnés et aux gens de l’industrie. Le noyau qui a fait vibrer le festival au fil des ans. Nous avons choisi la fin octobre pour donner une chance au public. C’est un moment où il est plus propice de parler de l’hiver qui s’en vient.»
De tout
Tant qu’un film représente la culture des sports de glisse en montagne ou dans un environnement urbain, il peut être présenté au iF3.
Certaines des œuvres se concentrent davantage sur les prouesses des athlètes en vedette, tandis que d’autres conjuguent acrobaties et récit (fictif ou pas). Il y a des longs métrages et des courts métrages ainsi que des films tournés en nature et des films tournés en ville.
Bref, peu importe ce que l’amateur de glisse cherche, il risque de le trouver.
Après Montréal, le monde
Le quartier général du iF3 est basé à Montréal. «C’est un produit entièrement québécois», a affirmé Luc St-Jacques.
Cela dit, le festival se promène. «Nous sommes allés au Japon, à Whistler, à Amsterdam, à Stockholm, en Nouvelle-Zélande pour y présenter des soirées semblables à celle de Montréal, mais plus condensées», a expliqué l’organisateur. Une version du iF3 est aussi présentée au Chili.