BUFFALO, N.Y. — Le directeur général adjoint des Sénateurs d’Ottawa, Randy Lee, fera face à un deuxième chef d’accusation de harcèlement pour avoir émis des commentaires inappropriés et frotté l’épaule d’un chauffeur de navette âgé de 19 ans à Buffalo le mois dernier.
La nouvelle accusation se retrouve sous une sous-section différente du code judiciaire définissant le harcèlement. La nouvelle accusation définit le harcèlement comme quelqu’un qui «répète les mêmes gestes avec urgence ou qui agace sérieusement» une autre personne, et qui «n’a aucun objectif particulier».
Il s’agit d’une définition différente que celle liée à la première accusation de harcèlement, qui mentionnait plutôt un contact physique avec une autre personne.
Lee sera officiellement accusé lors de sa prochaine comparution en cour, le 6 juillet.
Il a été arrêté le 31 mai alors qu’il aurait harcelé le chauffeur d’une navette dans le cadre du camp d’évaluation de la LNH, à Buffalo. Il aurait alors placé ses mains à plusieurs reprises sur les épaules du chauffeur même si ce dernier lui aurait demandé d’arrêter, ont indiqué les procureurs.
L’avocat de Lee, Paul Cambria, a refusé de commenter l’ajout de la deuxième accusation. Cambria a toutefois mentionné à l’Associated Press qu’il avait été contacté par un autre avocat au sujet de la possibilité que le chauffeur intente une poursuive civile contre Lee.
Cambria n’a pas fourni d’autres détails.