Ce que les journalistes ont retenu du projet d’Agnès Maltais de diluer la sangria aux parents BS d’enfants de moins de cinq ans, aux jeunes vieux BS et aux drogués BS, c’est que le Parti québécois a préparé le tout en catimini. Mais pourquoi une telle chose aurait-elle dû se faire en catimaxi? (NDLR : c’est pas un mot, ça, les gars.)
Tomas Plekanec, avant une mise au jeu en avantage numérique contre le Rangers, prend-il la peine d’avertir Marian Gaborik qu’il va tenter de lui ravir la rondelle, pour ensuite la refiler à Markov, qui lui a été prévenu de la passer à Subban qui décochera sur réception un slap shot près de l’œil de Marc Staal (NDLR : Isssssssh) tout en l’évitant pour aller ensuite se loger derrière Henrik Lundqvist? Non.
On appelle ça de la stratégie. Un plan de match, quoi. Comme un BS qui, lorsqu’un fonctionnaire payé avec vos taxes l’appelle pour lui demander ce qu’il fait, a l’habitude de répondre qu’il était justement en train de chercher un emploi alors que ce qu’il faisait vraiment deux secondes avant l’appel, c’était regarder le classement de son pool en piratant l’internet du voisin.
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Débrouiller RDS les soirs de match
Couper une partie de l’assistance sociale à ceux qui ont l’air d’en avoir le plus besoin, cela semble audacieux pour quiconque a peur de la droite. Pour sa part, le Parti québécois est objectivement frileux, car si l’intention est de renforcer l’incitation au travail des BS, la véritable question est : pourquoi ne pas couper totalement l’assistance sociale?
Certains observateurs font toutefois remarquer qu’on devrait plutôt couper l’assistance sociale à l’entreprise privée qui ne paierait pas LOL sa juste part d’impôts. Or, si on coupait l’assistance sociale à ces entreprises, pis qu’on continuait de payer l’assisté social, ben celui-ci aurait encore moins le goût de se chercher un emploi, car il n’y aurait plus d’entreprises; elles auraient fermé leurs portes, faute d’aide sociale pour elles.
Ici, au Sportnographe, on suggère au Parti québécois une stratégie qu’il connaît bien : l’étapisme. D’abord, couper en partie, comme il a prévu le faire, l’aide sociale aux BS, mais en forçant RDS à débrouiller sa chaîne les soirs de match de Canadien en saison régulière, le tout en échange de crédits d’impôt pour la diffusion gratuite. Car l’assisté social aime Canadien.
Pis, dans un deuxième temps, genre l’an prochain, abolir l’aide sociale, en forçant cette fois RDS à débrouiller sa chaîne les soirs de match de Canadien en saison régulière ET en séries minatoires. Toujours en échange de crédits d’impôt, évidemment.
Ça, ça devrait passer comme un chèque de BS à la poste. Vous nous remercierez, Mme Maltais.