Loin de nous l’idée de vouloir casser du sucre sur le dos du Gouvernement du Canada pour avoir décidé de dévoiler un premier budget conservateur en plein jour de révolution chez le Bleu Blanc Rouge, mais on va faire ça quand même.
Alors avertissement aux Canadiens/Canadiennes souffrant de diabète, le Sportnographe va se lâcher lousse dans le sucre concassé. On va se fâcher.
Comment, en son âme et conscience, le gouvernement a-t-il pu conserver sa date de dévoilement du budget, alors que Canadien s’en allait de plus en plus bas dans le classement général? Comment les grands penseurs de l’équipe Harper ont-ils été capables d’ignorer l’inévitable, soit la possibilité plus que possible du congédiement de Pierre Gauthier suite à cette chute? D’autant que Réjean Tremblay l’avait écrit pas plus tard qu’en début de semaine?
Insouciance ou simplement un je-m’en-foutisme complet vis-à-vis du peuple québécois?
Ils auraient pourtant dû le savoir: le Québécois moyen aime connaître l’avenir que Canadien lui réserve. Pourquoi avoir étouffé la nouvelle du congédiement de l’homme de béton sous le très anodin « budget fédéral »? Le bureau du Premier Ministre devra rendre des comptes.
Les étudiants sont aussi coupables
Il ne faut pas non plus sous-estimer la faute des étudiants dans ce dossier. Pourquoi continuer ces événements qui troublent les organes de presse, obligeant les journalistes à se rendre dans des endroits de manifestation aussi épars? Afin de diluer la couverture médiatique du seul événement qui compte vraiment?
En plus de payer leurs comptes plus chers dès l’an prochain, ils devront nous en rendresur ces gestes nuisibles à la couverture du départ de monsieur Gauthier.
Les étudiants, le gouvernement, les catastrophes naturelles devraient le savoir. Canadien, c’est comme une vieille madame dans l’autobus. Quand y’en a une qui rentre, c’est la moindre des choses de lui offrir son siège. Au moins le temps qu’elle se rende chez elle.