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Si Sidney Crosby jouait pour Canadien…

L’uchronie est un genre littéraire basé sur la réécriture de l’Histoire à partir de la modification d’un événement du passé. Par exemple, un auteur pourrait faire le récit de ce qui aurait pu arriver si, plutôt que d’élire Stephen Harper, le peuple canadien avait choisi le dernier gagnant d’Occupation double pour le gouverner. D’accord, ça n’aurait pas changé grand-chose. Mais bon, vous saisissez l’idée.

Remplissage
Les experts sportifs sont aussi friands de ce concept, quoique dans leur cas, on ne parle pas d’uchronie, mais de remplissage. Un chroniqueur réputé se demandait justement cette semaine sur le site de RDS comment serait Canadien si plutôt que d’être l’heureux propriétaire de Scott Gomez, il pouvait aligner Sidney Crosby (que plusieurs comparent déjà à Gretzky, Lemieux et Gordie Howe mélangés) dans ses rangs. Quel bel exercice!

Supposons donc que Canadien ait gagné la loterie Crosby lors du repêchage de 2005 en obtenant le premier choix. Premier constat : Carey Price ne serait pas avec l’équipe, qui aurait été contrainte de garder Cristobal Huet pour un salaire mirobolant. À la suite de la déconfiture de Huet, Gainey n’aurait guère eu le choix d’embaucher un autre vieux gardien fini, mettons Jean-Sébastien Giguère, qui aurait pris la place d’un Halak qui n’aurait jamais pu éclore.

Le grand ménage
Lors du grand ménage de 2009, Gainey n’aurait pas fait l’acquisition de Gomez puisqu’il avait Crosby dans ses rangs et, comme on nous a toujours dit que Gomez avait servi d’appât pour convaincre Cammalleri et Gionta de joindre l’équipe, ces deux derniers n’y seraient pas non plus. De plus, Plekanec aurait dû mettre fin à sa carrière à la suite d’un accident de voiture causé par Crosby qui aurait sombré dans l’enfer de la drogue à force de trop sortir dans les bars de «la ville du vice». Pour toutes ses raisons, les Molson n’auraient pas acheté Canadien, mais plutôt les Thrashers d’Atlanta, qui évolueraient maintenant à Québec.

Aujourd’hui, Canadien serait géré par un syndicat de faillite et se retrouverait dans le peloton de queue de la division Est, avec comme seule étoile un David Desharnais qui tombe tout le temps. Voilà bien la preuve que l’on peut faire le tour du monde avec des «si» qui mangent des «raies» et finalement ne pas être perdu tant que ça…

Première Chaîne de Radio-Canada – 95,1 FM

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