Si la vie était un long fleuve tranquille, Canadien serait le nénuphar sur lequel reposeraient les petits de ce monde.
Cette jolie phrase, que vous pourrez lire dans le futur recueil de poésie sportive dans vos librairies dès que d’autres vers nous viendront en tête, est la représentation exacte de ce que Canadien est en passe de devenir dans la Ligne Nationale si Marc Bergevin continue sur sa lancée, soit celle de signer des joueurs de petite (ou très petite) taille.
En une seule semaine, MB a prolongé le contrat de David «Je suis grand comme un ballon de soccer» Desharnais et de Francis «Non seulement je suis petit, mais je suis aussi très vieux» Bouillon, affirmant une fois de plus que Canadien est né pour un petit pain, aussi robuste soit-il.
«Où est le gros ailier droit dont on nous parle depuis des années?» se sont offusqué certains détracteurs de la nouvelle direction à la suite de la signature de ces nouveaux contrats. Ce à quoi nous répondrons : «Avec le Stars de Dallas depuis qu’on l’a échangé contre Michael Ryder.»
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Tout ça est bien beau, mais cela nous amène à la question que tous se posent : des petits, oui, mais avons-nous vraiment besoin d’onguent?
Faites comme François 1er
Évidemment, Canadien gagne. Ça rend les critiques un peu faiblardes. Et c’est bien maudit. Parce qu’on le sait, dans la Nationale, faut être gros pour gagner. C’est prouvé. Et nous n’avons aucun exemple où les faibles de ce monde sortent gagnants.
Mais les choses sont en voie de changer. Car avec le nouveau pape François, les pauvres, les faibles, les exclus et les petits trouveront une oreille à qui parler et une épaule sur laquelle s’appuyer. Suffit juste de pas être un homosexuel, et le tour est joué.
Ce qui ne veut dire qu’une chose : Canadien et ses petits joueurs auront le Seigneur à leurs côtés quand viendra le temps de battre le Bruins dans quelques semaines. Et c’est tant mieux.