Il n’est pas rare, dans le monde du hockey sur glace, que se mélangent politique et sport, rendant ainsi un dossier «plate que le maudit» d’intérêt presque public.
Par exemple, l’explosion des constructions de condos dans le quartier d’affaires à Montréal et la baisse de valeur des condos existants associée à ces constructions effrénées serait un dossier comme les autres, c’est-à-dire «plate que le maudit», si ce n’était de la Tour des Canadiens, une construction drette en face du Centre Bell.
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Ainsi, un dossier «immobilier» inintéressant devient d’intérêt public. Et en découlent plusieurs questions importantes telles que: qui va acheter des condos dans cette Tour-là? Les joueurs de Canadien? Les maîtresses des joueurs de Canadien? Mais pourquoi achèteraient-ils là s’ils s’entraînent à Brossard? Pourrons-nous voir les matchs du haut de la Tour?
Toutefois, ce ne sont pas tous les dossiers qui offrent à la population «normale» le beurre et l’argent du beurre. C’est-à-dire s’informer ET parler de Canadien. Le meilleur exemple?
Le dossier constitutionnel qui a refait surface cette semaine avec la publication d’un livre sur le sujet. Aucun lien possible avec le hockey. On a vérifié, on vous le dit, rien à faire, on ne peut pas relier la constitution canadienne au club de hockey Canadien.
La question se pose alors: devons-nous nous pencher sur un sujet s’il ne contient pas d’éléments susceptibles de nous intéresser?
La réponse n’est pas aussi claire qu’on pourrait le penser. D’instinct, on vous dirait de ne pas vous soucier d’autre chose que Canadien. Par contre, il y a des sujets qui méritent notre attention parce que, oui, en tant que citoyens, nous avons une certaine responsabilité.
Toutefois, dans ce cas-ci, on parle d’une vieille affaire qui n’intéresse plus personne. Notre suggestion? Remplacer «canadienne» par «Canadien» dans l’expression «rapatrions la constitutions canadienne».
Ainsi, le rapatriement de la constitution Canadien devient un sujet franchement plus intéressant.