C’est un Danny Maciocia souriant qui a présenté 23 joueurs de sa cuvée de recrutement vendredi dernier. Probablement la meilleure depuis son arrivée à la barre des Carabins de l’Université de Montréal.
«Je nous donne un A», a déclaré l’entraîneur-chef lorsqu’on lui a demandé d’attribuer une note à ses efforts de recrutement.
Et comment évalue-t-il le travail de son principal rival, le Rouge et Or de l’Université Laval?
«Je te laisse le soin de leur donner une note», a-t-il lancé à votre humble chroniqueur.
Maciocia a aussi qualifié sa récolte de «groupe de gagnants».
«On évolue dans la conférence la plus compétitive au Canada et plusieurs matchs se joueront dans les deux ou trois dernières minutes, a avoué le pilote des Bleus. On croit que nos nouveaux joueurs pourront ressortir dans ce genre de situation», a-t-il ajouté en prenant soin de lancer des fleurs au reste de son équipe de recrutement au passage.
De plus, l’entraîneur croit avoir comblé son principal besoin : «On avait un besoin sur la ligne à l’attaque. On perdait quatre solides vétérans au sein de ce groupe cet hiver, et je crois qu’on a fait du bon travail sur ce plan.»
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En effet, l’Université de Montréal a bien fait en attirant dans ses rangs plusieurs gros bonhommes comme Grégoire Bouchard, Maxime Laliberté, Guillaume Thibodeau, Félix Gobeil-Lapointe et un certain Arnaud Gendron Dumouchel, un colosse de 6 pi 10 po!
Maciocia a aussi précisé que son recrutement de 2014 n’était pas tout à fait terminé et qu’il courtisait toujours cinq joueurs. Cela amènerait le nombre de nouveaux Carabins à 28. Un total bien inférieur à la cinquantaine de footballeurs que les Udemiens sont allés chercher lors de la dernière saison morte.
L’an dernier, on souhaitait visiblement surtout améliorer la profondeur. Cette année, Montréal a pu recruter de façon passablement plus ciblée. Une stratégie payante, à ce qu’il semble.