À la suite de la fermeture des groupes A, B, C et D, voici un bref état des forces des équipes qualifiées, à trois jours de leurs premiers duels sans lendemain.
Brésil – Chili (28 juin à 12 h – Belo Horizonte)
Bien que le Brésil ait gagné sa place parmi les derniers 16 avec force, avec ce 4 à 1 sans appel sur un Cameroun venu en figurant à cette Coupe, certains doutes persistent quant à sa capacité à dominer un adversaire mieux nanti.
Le génie de Neymar suffira-t-il à la Seleçao pour relever ce premier défi de taille? Une question qui mérite d’être posée, tant le jeu (et les résultats) brésilien balance au gré des performances de l’astre de 22 ans.
De son côté, le Chili arrive gonflé à bloc. Malgré la défaite face aux Pays-Bas. Sa domination face à l’Espagne, et le mérite d’avoir envoyé le champion en titre à la maison, ont galvanisé cette équipe, qui n’a pas le moindre complexe face aux «plus grands».
Pays-Bas – Mexique (29 juin à 12 h – Fortaleza)
Deux équipes aux antipodes: le rouleau compresseur hollandais et ses 10 buts face à la défense intraitable des Aztèques, qui n’a cédé qu’une fois en trois matchs.
Du parcours de premier tour de ces deux équipes, on se souviendra notamment de la correction de 5 à 1 servie par les Oranje à l’Espagne, et des prouesses du gardien Memo Ochoa, qui ont permis au Mexique de soutirer un verdict nul de 0-0 au Brésil.
Le point faible des Européens? Leur propension à laisser l’adversaire dicter le ton du match et à se fier à outrance à la contre-attaque. Ceci dit, l’attaque du Tri ne s’est pas montrée menaçante jusqu’ici et la seule chance du Mexique de passer au tour suivant réside en leur capacité à se sortir de cette léthargie.
Costa Rica – Grèce (29 juin à 16 h – Recife)
Équipe-surprise par excellence jusqu’ici, le Costa-Rica a déjoué tous les pronostics en terminant premier du groupe D, devant trois anciens champions du monde : l’Uruguay, l’Italie et l’Angleterre.
La défense compacte et l’approche tactique irréprochable des Ticos en font les favoris, devant une Grèce qui n’a pas su démontrer un grand volume de jeu et qui s’est faufilée in extremis en huitièmes.
Colombie – Uruguay (28 juin à 16 h – Rio de Janeiro)
La Colombie part favorite en raison de son parcours initial sans faute, au cours duquel elle aura démontré toute l’étendue de son talent et son efficacité dans les deux sens du terrain.
- Du côté de l’Uruguay, une équipe surtout reconnue pour sa hargne, le rôle de négligé lui sied à merveille. Le gros point d’Interrogation pour ce pays est de savoir s’il pourra compter sur son as marqueur Luis Suárez, qui pourrait se voir suspendre à la suite de la possible morsure qu’il aurait infligée à l’Italien Giorgio Chiellini.