On l’a déjà écrit, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes pour le sport montréalais. À vrai dire, si le football canadien nous intéressait, on serait sans doute déprimés. Même qu’en comparaison aux Alouettes, l’Impact, qui connaît une saison de misère, paraît presque bien.
C’est que, voyez-vous, l’Impact obtient de bons résultats en Ligue des champions de la CONCACAF (un des plus beaux acronymes de la planète, d’ailleurs). L’équipe n’a que quatre victoires en MLS, mais bon, nul n’est prophète en son pays (ou dans le pays voisin), à ce qu’on dit.
Salvador
En effet, l’Impact peut se rabattre sur d’obscures équipes d’Amérique centrale, comme le CD FAS du Salvador qu’il a défait cette semaine, pour se remonter le piton. Même si le Salvador est un petit pays pas très riche, l’équipe de Santa Ana a peut-être donné du fil à retordre à l’Impact, mais l’important, c’est le résultat.
Les troupes de l’entraîneur toujours suspendu qui a remplacé l’autre entraîneur toujours suspendu peuvent donc se réjouir, surtout que leur nouveau joueur désigné, Ignacio Piatti, surnommé «Nacho» parce qu’il est tombé dans la marmite de fromage orange à nachos quand il était petit (ou peut-être pas), semble s’adapter rapidement à sa nouvelle équipe.
«C’est une question qui va être bien posée après que je va avoir un camp d’entraînement derrière la ceinture…» –Daniel Lacroix, nouvel entraîneur adjoint chez Canadien
L’avenir
Peut-être est-ce une saison à oublier pour l’Impact, mais à l’instar des Nordiques à l’époque où ils n’étaient pas bons, c’est-à-dire tout le temps, il faut patienter et croire en l’avenir. Un jour, les vétérans seront à leur sommet et les jeunes écloront, juste après que l’équipe aura déménagé à Las Vegas, et là, nous pourrons être fiers de nos Impacts.