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Tout repose sur Galchenyuk

Malgré tout le respect qu’on doit à Saku Koivu, le Canadien n’a pas compté sur les services d’un vrai joueur de centre numéro un depuis Vincent Damphousse.

Avant cela, c’était Bobby Smith. Depuis, cela a été une série de joueurs qui auraient été mieux d’occuper des rôles moins importants dans l’alignement.

Le Canadien a l’occasion de renverser cette tendance. Quand l’entraîneur-chef Michel Therrien a enfin cédé et a envoyé Alex Galchenyuk au centre du premier trio, entre Max Pacioretty et Brendan Gallagher il y a une semaine, il a au moins donné une chance à son équipe d’avoir un jour un joueur de centre talentueux à l’attaque et doté d’un bon gabarit.

Rien ne garantit que Galchenyuk réussira à remplir ce rôle, mais c’est pour cela que le Tricolore l’a repêché troisième au total en 2012. Et la formation ne saura jamais ce qu’il a offrir à cette position si elle ne le laisse pas jouer là durant au moins une cinquante de matchs de suite.

Le déplacer au centre quand l’équipe a besoin de lui à cette position et ne pas le mettre dans la meilleure situation possible n’aidera personne, ni Galchenyuk, ni l’organisation. C’est pourquoi il est impératif que Galchenyuk garde le rôle qu’il a en ce moment en dépit du retour de Lars Eller (blessé). Cela veut aussi dire que le Canadien devra résister à la tentation de renvoyer David Desharnais au centre de la première unité parce qu’il n’a pas vraiment de place ailleurs.

Le CH sait au moins une chose: personne d’autre que Galchenyuk dans son alignement n’a une chance de devenir un vrai centre numéro un – pas Tomas Plekanec, pas Desharnais, pas Eller ou Malhotra. Plekanec et Desharnais sont trop petits. Eller est trop irrégulier, et Malhotra est loin d’être assez productif offensivement.

À ses deux premières sorties en tant que centre, Galchenyuk a gagné 17 de ses 29 mises en jeu et a été impressionnant contre les jumeaux Sedin, mardi dernier, dans la victoire contre les Canucks de Vancouver. Il n’a pas eu autant d’impact dans le gain contre les Kings de Los Angeles vendredi, mais il est intéressant de noter que le Canadien a dominé cette rencontre dans le cercle des mises en jeu. Cela a beaucoup à voir avec les 17 réussites en 22 tentatives de Malhotra, mais Galchenyuk a lui-même remporté 9 mises en jeu sur 13.

Le CH sait une autre chose. Le succès à long terme d’une équipe passe par la qualité de ses joueurs de centre. La situation est réglée devant le but et à la ligne bleue. Au centre, l’équipe a un grand espoir. Et cet espoir s’appelle Alex Galchenyuk.

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