Une semaine après avoir caressé le titre de champion continental, avant de s’incliner aux mains du puissant Club América, l’Impact affronte mercredi soir le Toronto FC, en demi-finale du Championnat canadien, garant d’une place pour la Ligue des champions CONCACAF de 2016.
Le onze montréalais bouclera donc la boucle au Stade Saputo (enfin!), devant son grand rival torontois, avant de reprendre le collier en MLS, en recevant les Timbers de Portland, samedi. Retour à la réalité pour les hommes de Frank Klopas, qui ont tout intérêt à rattraper le peloton rapidement s’ils ne veulent pas se retrouver en difficulté très tôt dans la saison.
À cet effet, et n’en déplaise à plusieurs, il serait sage de la part de Klopas d’aligner un onze alternatif ce soir, question de permettre aux cadres de se ressourcer et de guérir les maux qu’ils traînent depuis le difficile parcours en Ligue des champions. Avec une ligne arrière décimée par les blessures, Eric Miller et Maxim Tissot devront, fort probablement, flanquer la charnière centrale pour ce match.
Une réalité qui ressemble drôlement à celle du TFC. Il est d’ailleurs acquis que Craig Vanney optera pour cette même approche, avec son lot de blessés (le gardien Joe Bendik et les défenseurs Steven Caldwell et Mark Bloom, notamment) et huit rencontres en mai. Il serait donc surprenant que les trois joueurs désignés des Reds soient du voyage. Reste à voir qui, de Jozy Altidore, Michael Bradley ou Sebastian Giovinco, accompagnera ses coéquipiers dans la métropole.
Ambroise Oyongo se rapporte à l’Impact
Après un statu quo de plus de trois mois, le jeune défenseur camerounais, qui espérait poursuivre sa carrière en Europe à la suite de ses brillantes performances en Coupe d’Afrique, a finalement décidé de se rapporter à son nouveau club.
- «Ambroise a compris qu’il devait venir. Pour nous, c’était clair depuis le début et nous avons suivi les conseils de la MLS. Nous avons été patients», a déclaré à ce sujet Adam Braz. Il doit démontrer aux supporters qu’il veut jouer pour l’Impact de Montréal, qu’il veut gagner, et travailler fort. Nous avons un groupe très uni et c’est à lui d’y faire sa place.»
- Quant à la possibilité de devoir s’en départir dans un avenir rapproché, Braz est pragmatique : «Il faut y aller une étape à la fois. Il doit jouer en MLS et démontrer que c’est un des meilleurs de la ligue. Ensuite, s’il y a un intérêt de la part d’équipes européennes, on verra en temps et lieu.» Oyongo se trouve actuellement aux États-Unis où il règle des détails de Visa et devrait se joindre à l’équipe dans 7 à 10 jours.