En amour comme au hockey, après une rupture, vaut mieux passer à autre chose rapidement. Ç’a été prouvé scientifiquement. Le temps écoulé entre deux relations n’a pas d’influence sur la qualité et la durée de la seconde relation. Mieux vaut donc tout de suite oublier Canadien, et surtout, Plekanec, pour passer à autre chose.
On peut passer au soccer par exemple. Il y a plusieurs raisons de s’intéresser à l’Impact. Oui, parce que c’est du soccer de qualité. Un niveau de jeu appréciable. Des joueurs qui parlent bien français. Mieux que Pierre-Alexandre Parenteau en tout cas.
Mais aussi parce que Nacho Piatti est beau à voir jouer. Saviez-vous qu’on le surnomme Nacho parce qu’il est tombé dans un bol de salsa quand il était petit? Nous non plus.
Parce qu’Oduro a de beaux cheveux fleur de lys. Parce que Laurent Ciman est solide. Parce que McInerney semble être en train de débloquer.
Parce que l’Impact compte autant, sinon plus de buts que Canadien. Parce que le puck dumping, ça n’existe pas au soccer. Parce que même s’ils se font compter un but à la dernière seconde du match, c’est pas grave. Parce qu’au soccer, ils rajoutent du temps à la fin des matchs.
Même que selon notre saison avec l’Impact à FIFA15, il ne manquerait qu’un attaquant de puissance à l’Impact pour aspirer aux grands honneurs. On se fie sur le monsieur du fromage pour en trouver un sous peu.
Ne leur manque qu’un peu d’encouragements pour peut-être un jour gagner un match en MLS.
Alors tournons la page. Entre le bilan de Canadien, la remise des trophées, le repêchage de la LNH, l’ouverture du marché des joueurs autonomes, le tournoi de golf de Canadien et la conférence de presse de Torrey Mitchell, c’est l’Impact que nous suivrons.
Parce que le soccer, on aime ça, et aussi parce que si on dit le contraire, les hooligans vont nous tomber dessus.