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Gilles «Michel Therrien» Duceppe

SUNRISE, FL - APRIL 5: Head coach Michel Therrien of the Montreal Canadiens watches a replay during a break in action against the Florida Panthers at the BB&T Center on April 5, 2015 in Sunrise, Florida. The Canadiens defeated the Panthers 4-1. (Photo by Joel Auerbach/Getty Images)

Dans une société qui ramène tout au hockey afin de favoriser la compréhension des phénomènes sociaux et politiques, il nous apparaissait essentiel d’analyser la récente nomination de Gilles Duceppe à la tête du Bloc québécois à la lumière des performances des entraîneurs qui ont effectué des retours derrière le banc de Canadien au cours de son histoire.

Ils sont au nombre de trois: Claude Ruel, Bob Gainey et Michel Therrien.

D’abord, Claude Ruel. Entraîneur de 1968 à 1970, il remporta deux Stanley à Montréal. À son retour derrière le banc de Canadien en 1980-1981, le Canadien s’est fait sortir en première ronde des séries minatoires par Edmonton.

Ensuite, Bob Gainey fut l’entraîneur de la formation montréalaise en 2005-2006, sans aucun succès notable. À son retour derrière le banc de Canadien en 2008-2009, il répéta ses exploits.

Enfin, Michel Therrien fut nommé entraîneur de l’équipe en 2000-2001. Congédié en 2003, il est l’actuel entraîneur de Canadien depuis 2012. Au cours de sa seule saison complète à la barre de Canadien entre 2000 et 2003, il mena sa formation en deuxième ronde des séries minatoires. Ce qui n’est pas mieux, ni pire que cette année.

Clairement, il n’y a rien dans l’histoire de Canadien qui laisse présager que le retour d’un chef à la tête de sa formation politique soit le boutte de la marde.

Mario Beaulieu, le Jean Perron de la politique?
En revanche, au Sportnographe, nous fondions beaucoup espoir en Mario Beaulieu. D’abord, il s’exprime lamentablement, ce qui était drôle en tabarouette pour un chef de parti. En ce sens, il n’était pas sans nous rappeler l’ancien entraîneur de Canadien Jean Perron.

Et fait à noter, Jean Perron n’a été entraîneur de Canadien qu’une seule fois. Mais toute qu’une fois. À sa première saison comme entraîneur-chef en 1986, il a remporté la coupe Stanley, en plus de conduire la formation en troisième et deuxième ronde des séries minatoires les années suivantes, avant d’être congédié en 1988.

Est-ce que cela veut dire que Mario Beaulieu aurait remporté les grands honneurs aux prochaines élections s’il était resté chef du Bloc québécois?

Non.

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