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Les Red Wings, bons et chanceux

Voici quelques observations à la suite de la victoire du Canadien contre les Red Wings de Detroit mercredi soir au Centre Bell.

Comme toujours, un passage des Red Wings à Montréal amène son lot d’éloge. «Les Wings sont une équipe où la constance est primordiale, où l’entraîneur fait parti de l’élite. Les Wings sont des spécialistes en recrutement et savent comment développer des jeunes joueurs». Cela est vrai en partie.

J’échangerais volontiers Randy Cunneyworth contre Mike Babcock. J’échangerais aussi Andrei Markov pour Nicklas Lidstrom, même si ce dernier a 41 ans. Toutefois, la formation de Detroit a aussi eu de la chance. Pavel Datsyuk a été repêché en 6e ronde, 171e au total, en 1998. Henrik Zetterberg a été repêché en 7e ronde, 210e au total, en 1999. Même Nicklas Lidstrom n’a pas été choisi avant la troisième ronde, 53e au total, en 1989. Toutes les équipes, incluant les Wings, ont mal évalué ces joueurs. En plus d’être extrêmement bien gérés, les Red Wings ont gagné à la loterie trois fois. Facile de connaître du succès dans ces circonstances. Par contre, il faut que les équipes se mettent en position de connaître du succès, ce que le Canadien n’a pas fait depuis longtemps.

Parfois, le Tricolore me fait un peu penser aux personnes incapables d’être heureuses. Vous savez ces gens qui viennent de recevoir une augmentation de salaire, mais qui se plaignent immédiatement que l’impôt va leur en prendre la moitié. Mécontent d’une mauvaise pénalité écopée par P.K. Subban à la fin du premier engagement, Randy Cunneyworth a cloué son jeune défenseur au banc durant toute la deuxième période. À partir de ce moment, l’histoire n’était plus simplement à propos de l’impressionnante performance des locaux, mais aussi à propos du châtiment de Subban. De plus, c’est injuste pour Subban, qui ne jouait pas un vilain match avant de commettre une erreur que des tonnes d’autres joueurs commettent à tous les soirs.

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