Après avoir surpris l’Allemagne 1 à 0 en quarts de finale dimanche dernier, la sélection canadienne jouera sa place en finale de la Coupe du monde féminine U-17 face au Mexique, ce soir.
Menées par une Jordyn Huitema au sommet de son art, les Canadiennes ont déjà marqué l’histoire en Uruguay, atteignant pour la toute première fois les demi-finales du Mondial de cette catégorie. Celle qui est considérée par plusieurs comme la «prochaine Christine Sinclair» a inscrit trois des six buts des siennes jusqu’ici dans le tournoi.
Huitema est par ailleurs devenue la troisième joueuse canadienne à inscrire un but dans quatre matchs de Coupe du monde juvénile, rejoignant Christine Sinclair et Brittany Timko dans cette illustre et courte liste. Sur le plan collectif, la victoire face aux Allemandes était la première pour le Canada, en phase éliminatoire d’un tournoi juvénile féminin, depuis 2002.
Pour les Mexicaines, il s’agira également d’une toute première demi-finale, elles qui ont eu raison du Ghana aux tirs au buts, 4 à 2, après une impasse de 2 à 2 en temps réglementaire et prolongation.
«Nous avons affronté le Mexique dans le passé, alors nous savons à quoi nous attendre et ce sera un match corsé, a affirmé Huitema. C’est toujours une dure bataille lorsque tu arrives dans le top 4 mondial, mais nous allons continuer de travailler fort et nous verrons ce qu’il adviendra mercredi.»
Canada et Mexique ont croisé le fer en juin dernier, lors de la demi-finale des éliminatoires CONCACAF pour la Coupe du monde uruguayenne, duel remporté par les Mexicaines 2 à 1.
Dans l’autre demi-finale, la Nouvelle-Zélande tentera de stopper une sélection espagnole dominante, qui a notamment infligé une correction de 5 à 0 au Canada en phase de groupes.
L’Impact fait ses choix
Les clubs de la MLS exclus des séries 2018 avaient jusqu’à lundi pour fournir à la ligue la liste des joueurs dont ils exerçaient ou déclinaient les options. L’Impact conserve, entre autres, le gardien Maxime Crépeau, le défenseur Víctor Cabrera et les milieux de terrain Micheal Azira, Ken Krolicki et Jeisson Vargas.
Inversement, les options de Rod Fanni, de Bacary Sagna et de David Choinière, notamment, ont été déclinées. Le cas des deux Français peut sembler surprenant, mais il faut comprendre que le club poursuit les discussions avec les vétérans défenseurs en vue d’une nouvelle entente pour 2019. Ils ont très bien fait lors de leur première saison en MLS et il serait étonnant de ne pas les revoir à Montréal.
David Choinière sera quant à lui invité au prochain camp d’entraînement, qui débute en janvier, lui dont l’évolution a été cruellement ralentie par les blessures à répétition.