Depuis quelques semaines, certaines de mes photos publiées sur Instagram, il y a de cela 165 à 180 semaines, refont surface, imprégnées d’un nouvel amour. Diantre! Qui peut bien avoir la patience ou l’intérêt d’aimer des photos prises il y a de cela trois ans? Et entre vous et moi, ce ne sont pas mes clichés les plus esthétiques, ceux du temps où je venais d’arriver sur ce réseau, à la recherche de mon style. C’est même un peu honteux pour certaines d’entre elles, je dois l’avouer.
C’est armée de mon sens de l’observation et de mon esprit d’analyse que je consulte chacun des profils des utilisateurs qui ont aimé telle ou telle photo, cherchant des points communs, des affinités visuelles et quoi encore. Rien qui ne me saute aux yeux. Des utilisateurs au hasard (auxquels je suis abonnée ou non, des vrais comptes ou des faux comptes, des compagnies ou des individus, des comptes de Montréal ou d’ailleurs), des mots-clics génériques, je n’ai pas eu une mention de mon profil sur des blogues ou autre, bref, je n’ai pas touché à ces photos depuis belle lurette.
Je demande alors à mon réseau si je suis la seule à me faire aimer sans raison valable (bien que je sois aimable, il va sans dire). Plusieurs sont aussi « victimes » de cette situation…
Bogue dans l’algorithme ou applications du démon?
Une des hypothèses envisagée : ceci pourrait provenir d’un bogue, conséquence d’un changement récent dans l’algorithme des mots-clics utilisés sur Instagram. Désormais, ces photos apparaissent toujours dans le fil au moment de la publication originale de la photo et non de l’ajout du mot-clic.
Une autre explication possible : l’utilisation de robots, comme Instagress ou TagBlender, des applications qui automatisent les J’aime, mentions et commentaires sur certaines photos ou selon certains mots-clics.
Il se pourrait aussi que les coupables soient les créateurs de cette application web : likecreeper.com, développée par Chris Baker, Mike Lacher, Brian Moore and Tiger Wang, professionnels du monde de la publicité et créateurs de Cloak, le “réseau anti-social” qui envoie des notifications du lieu où se trouvent nos abonnés.
Ce quatuor s’est demandé oh combien il pourrait être bizarre que leurs amis et autres Instagramers voient leurs vieilles photos ressurgir du passé et recevoir un peu d’attention.
J’espère qu’ils ont quelque chose d’important et de savoureux pour la prochaine étape car honnêtement, il y en a qui ont beaucoup (trop) de temps à perdre.
Subissez-vous cette situation? Comment l’expliquez-vous?
Je vous laisse, j’ai encore une notification d’un usager ayant aimé une photo publiée il y a trois ans…
PS Merci à mon amie Marie Charest pour le petit montage photo!