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Ratés de la radio du SPVM: «Il ne faut pas mettre de l’huile sur le feu», assure Coderre

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Une voiture de service du SPVM Photo: Archives Métro

Alors que le rapport de la vérificatrice générale déposé lundi a souligné les ratés du système de communication de la police et des pompiers montréalais, le maire Denis Coderre se veut rassurant.

«Il ne faut pas mettre de l’huile sur le feu et il ne faut pas penser que notre système de sécurité est en péril», a déclaré M. Coderre mardi, au cours d’une séance du conseil municipal.

Évoquant «une vulnérabilité» de la Ville, en raison, comme l’indique ce rapport, de problèmes de géolocalisation en temps réel et de pénétration du signal dans les édifices publics et dans le métro, la chef de Projet Montréal, Valérie Plante, a demandé à l’administration un audit externe, composé de spécialistes en matière de sécurité civile et de terrorisme.

En réponse, le maire de Montréal a assuré que des vérifications externes, «un travail» ainsi qu’un «plan d’action» ont déjà été mis en place pour améliorer un système qui a connu quelques ratés. «On n’a pas attendu ce travail pour aller de l’avant», a-t-il soutenu.

Des risques pourtant soulignés
En conférence de presse mardi, la vérificatrice générale de la Ville de Montréal, Michèle Galipeau, a affirmé qu’«on n’est pas bien positionné» pour assurer la sécurité des agents de police et des Montréalais, avec les failles de ce système.

«S’il y a une intervention d’urgence, s’ils [les policiers] sont à pied et qu’on perd leur trace, ça n’aide pas beaucoup, a-t-elle indiqué. Il faut avoir une trace d’eux en tout temps et être capable de couvrir et protéger ces gens.»

Dans son rapport, celle qui a été nommée en août 2016 pour un mandat de 7 ans a évoqué la gestion d’un projet qui serait «déficiente» avec des pannes qui ont mis de l’avant «une problématique de fiabilité très préoccupante du système». Cette situation a nécessité la mise en œuvre d’un plan de redressement et une hausse des coûts de plus de 50M$ par rapport au budget initial, pour une facture totale, à présent, de 129M$.

Utilisé par près de 7000 policiers et pompiers, ce système de radiocommunication risque cependant «de ne pas répondre à des besoins significatifs de fonctionnalité et de performance, du moins sur un horizon à court ou à moyen terme», a avancé la vérificatrice générale.

«La sécurité des citoyens et des policiers n’est pas compromise», a cependant tenu à mentionner Harout Chitilian, vice-président du comité exécutif, soulignant qu’un plan de redressement était mené, avec un suivi «serré» avec le fournisseur pour améliorer la performance de ce système.

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