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Les affaires d’Accurso vont bien à la Ville

Les affaires entre Tony Accurso et la Ville de Montréal sont florissantes, même s’il est accusé de fraude. Jusqu’ici, les firmes de l’entrepreneur controversé ont récolté environ 65 M$ de contrats d’infrastructures. C’est ce qu’a dévoilé lundi le parti Projet Montréal.

En 2011, c’était 53 M$, et 43 M$ en 2010. La semaine dernière, le maire Tremblay a annulé trois de ces contrats, mais lui en a accordé une douzaine d’autres pour cause d’urgence. «Depuis que le scandale des compteurs d’eau a éclaté en 2009, on parle de M. Ac­curso. Pourquoi ne pas avoir agi plus tôt?» s’est questionné le chef du parti, Richard Bergeron.

«Quand on est au pouvoir, il faut agir de façon légale, mais aussi morale», a rétorqué Gérald Tremblay. Ce dernier aimerait néanmoins que la loi qui force la Ville à octroyer un contrat au plus bas soumissionnaire laisse place à la négociation.

Selon Louise Harel, la Ville pourrait utiliser l’article 199 (annexe C) de sa Charte. Cet article précise qu’en cas de force majeure le maire peut lui-même octroyer des contrats et se substituer à la Loi sur les cités et villes. L’élu responsable des Infrastructures, Richard Deschamps, écarte toutefois cette possibilité.

Pas juste Accurso

L’opposition dénonce aussi l’octroi d’un contrat sans appel d’offres au controversé Joe Borsellino. «C’est une décision prise d’urgence pour l’alimentation en eau du centre-ville… Ça suffit, la démagogie», indique Richard Deschamps.

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