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Les Kurdes ne «libéreront» pas Mossoul

FILE - In this November 12, 2015, file photo, a Kurdish peshmerga fighter stands guard in fighting against the Islamic State group as the sun rises in Sinjar, Iraq. The government is facing calls to reconsider a plan to arm Kurdish fighters with automatic weapons and mortars because they could fall into enemy hands or be used to harm innocent civilians. THE CANADIAN PRESS/AP Photo - Bram Janssen Photo: THE ASSOCIATED PRESS

OTTAWA — Les quelque 2000 combattants kurdes qui ont été formés depuis deux ans par des soldats canadiens en Irak ne participeront pas directement à la reprise de la ville de Mossoul, au nord du pays.

Le brigadier-général canadien David Anderson, qui dirige l’équipe internationale en appui au gouvernement irakien, a indiqué que les Kurdes protégeront les flancs est et nord de la ville occupée par le groupe armé État islamique (ÉI). Les Kurdes ne participeront donc pas aux manoeuvres proprement dites pour reprendre et sécuriser la ville.

Ce partage des responsabilités illustre les divisions ethniques et religieuses qui sont toujours présentes au sein des forces irakiennes en lutte contre l’ÉI.

En plus des Kurdes, l’armée et diverses milices chiites combattent aussi les intégristes en Irak. Ces milices ont été accusées de tuer des civils, la plupart sunnites, dans des régions qui étaient jusque-là sous l’emprise de l’ÉI.

De leur côté, les Kurdes du nord de l’Irak ne cachent pas leurs velléités d’indépendance.

Selon le brigadier-général Anderson, il est primordial de s’assurer que toutes ces factions pourront collaborer sereinement lorsque l’ÉI sera écarté. Le gouvernement irakien et ses partenaires internationaux comme le Canada oeuvrent dans cette voie, a-t-il dit.

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