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La demande d’injonction d’un étudiant opposé aux grèves est rejetée

Rédaction - La Presse canadienne

MONTRÉAL — La Cour supérieure a refusé vendredi d’émettre l’injonction réclamée par un étudiant en droit qui voulait suivre ses cours malgré la grève étudiante dans son université.

Guillaume Charette, inscrit en droit à l’Université de Montréal, soutenait que les étudiants qui ont payé pour des cours devraient avoir le droit de les suivre sans obstruction ou harcèlement.

Sa requête visait l’Association des étudiants en droit, la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (Faécum), l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (Assé), et la vice-rectrice aux affaires étudiantes et au développement durable de l’Université de Montréal.

Après avoir pris connaissance de la décision du tribunal, Guillaume Charette a expliqué son revers par son incapacité à prouver que les injonctions étaient nécessaires. Le tribunal lui a indiqué que sa requête ne contenait pas les critères requis pour que l’injonction soit accordée. Pour obtenir une injonction préliminaire, Guillaume Charette devait démontrer l’urgence de sa requête et prouver qu’il avait subi des préjudices irréparables.

M. Charette avait expliqué n’avoir pu se rendre en classe lors de deux journées en particulier au cours de la dernière semaine. Il a soutenu que la notion de “grève étudiante” ne fait aucun sens car les étudiants sont davantage des consommateurs que des travailleurs syndiqués. Le jeune homme a signifié que des étudiants avaient le droit de protester mais que cela ne devrait pas contraindre tous les autres à suivre la même voie.

Il a aussi demandé à l’Université de Montréal de reprendre les cours annulés durant les protestations.

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