Soutenez

Climat: Brad Wall veut que l’argent reste au pays

Saskatchewan Premier Brad Wall gestures during a speech on climate change to the Regina Chamber of Commerce at the Conexus Arts Centre in Regina, Saskatchewan on Tuesday October 18, 2016. Wall spoke about his concerns about the Trudeau government's national carbon tax plan. THE CANADIAN PRESS/Michael Bell Photo: THE CANADIAN PRESS
Jennifer Graham, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

REGINA — Le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, croit que le gouvernement fédéral devrait reprendre les fonds qu’il doit utiliser pour aider les pays en développement à lutter contre les changements climatiques et plutôt les investir dans la recherche, au Canada, sur des façons de réduire les émissions à travers le monde.

M. Wall préférerait que les 2,6 milliards $ prévus par Ottawa pour aider les pays en développement soient ajoutés aux 2 milliards $ déjà inclus dans le Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone.

Cette idée était incluse dans un discours prononcé par M. Wall, mardi, à Regina, au sujet du plan de la Saskatchewan pour lutter contre le réchauffement climatique.

Selon le premier ministre saskatchewanais, l’adaptation et l’innovation sont les meilleures façons de lutter contre les changements climatiques, et non pas une taxe carbone qui, estime-t-il, est ce qui fera le plus de dommage à l’économie tout en ayant le moins d’impacts sur la réduction des émissions.

Brad Wall a critiqué à plusieurs reprises le plan du premier ministre Justin Trudeau d’exiger 10 $ par tonne de carbone à compter de 2018, puis 50 $ par tonne à partir de 2022.

Le plan de la Saskatchewan inclut également une collaboration avec le gouvernement fédéral pour développer davantage les technologies de capture du carbone pour les centrales au charbon.

M. Wall a souligné qu’un rapport publié en décembre à la conférence de Paris sur le climat révélait que plus de 2400 centrales du genre étaient prévues ou en construction à travers le monde. Ces centrales à elles seules émettront 6,5 milliards de tonnes de dioxyde de carbone chaque année.

«C’est pourquoi l’innovation — développer des technologies qui peuvent être utilisées à travers le monde pour réduire les émissions — est la solution logique si nous voulons vraiment résoudre le problème», a-t-il avancé.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.