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La Société canadienne du cancer plaide pour le vaccin anti-VPH

inject Disease vaccine protected for human Photo: Métro

La Société canadienne du cancer (SCC) exhorte les parents à faire vacciner leurs enfants contre le virus du papillome humain (VPH).

Selon le rapport statistique annuel de la SCC publié mercredi, les cancers liés aux VPH sont plus nombreux qu’il y a cinq ans. La plus forte progression serait notée dans les cancers de la bouche et de la gorge qui affectent les hommes.

«Depuis cette année, les jeunes garçons ont accès au vaccin contre le VPH, souligne le porte-parole de la SCC André Beaulieu. On veut dire aux parents de signer le formulaire, parce qu’il y a un bénéfice à long terme. On peut protéger d’un cancer qui va peut-être se développer à l’âge de 50 ans.»

Outre le tabac, l’amiante et les rayons UV, M. Beaulieu note qu’on ne connaît pas la cause d’une grande majorité des cancers. «Sachant qu’on a un outil pour éviter des cancers, il ne faut pas hésiter à l’utiliser», soutient-il en parlant du vaccin anti-VPH.

Les prévisions de la SCC montrent que 1 700 Canadiens et 2 675 Canadiennes recevront un diagnostic de cancer lié au VPH en 2016. «On voulait briser cette idée que ces cancers touchent principalement les femmes», souligne M. Beaulieu.

La vaccination des deux sexes permet de prévenir davantage la propagation. «Ce ne sont pas tous les hommes qui auront des activités sexuelles avec des femmes vaccinées», rappelait la médecin-conseil à l’INSPQ, Chantal Sauvageau, dans une entrevue accordée à TC Media début septembre.

La vaccination chez les filles et les femmes aurait déjà eu des effets positifs sur les cas de cancers. «On voit une diminution des lésions précancéreuses au col de l’utérus», note André Beaulieu.

Le cancer en 2016
Le nombre de cas de cancers augmentera d’environ 2,8 % en 2016 par rapport à 2015.

  • Les cancers du poumon (8 600 cas), colorectal (6 700 cas), du sein (6 300 cas) et de la prostate (4 700 cas) sont ceux qui affectent le plus les Québécois.
  • «Les taux d’incidence restent stables. On ne court pas plus de risque d’avoir le cancer aujourd’hui, nuance M. Beaulieu. Il y en a de plus en plus à cause du vieillissement de la population et de l’augmentation démographique.»
  • Le cancer du poumon est le plus mortel.

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