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Ricochet a amassé 50 000$ pour se défendre contre Martineau

Photo: Yves Provencher/Archives Métro

Poursuivi par le chroniqueur au Journal de Montréal Richard Martineau, le média web Ricochet a amassé 50 000$ au moyen d’une campagne de sociofinancement pour l’aider à payer ses frais juridiques.

L’équipe de Ricochet avait demandé l’aide du public le 5 décembre dernier, après avoir appris que M. Martineau la poursuivait en diffamation, ainsi que son chroniqueur Marc-André Cyr et le caricaturiste Alexandre Fatta, pour le texte «Notice nécrologique : Richard Martineau (1961-2016)» et les caricatures qui l’accompagnent.

L’objectif de récolter 50 000$ a été atteint samedi. «C’est vraiment au-delà de nos espérances en terme de temps pour amasser le montant, s’est réjouie la cofondatrice et responsable de l’information de Ricochet, Gabrielle Brassard-Lecours dans une entrevue accordée à TC Media. Ça nous donne un peu de souffle, on sent qu’on est plus en moyens pour avoir une équipe juridique.» Elle ajoute que ce montant est une estimation des frais, mais qu’il pourrait s’avérer insuffisant s’il devait y avoir un procès.

Richard Martineau réclame 350 000$ en dommages et intérêts à ce jeune média fondé en 2014. «L’enjeu principal dans cette saga, c’est notre survie, mais c’est sûr qu’on n’est pas prêts à plier l’échine à n’importe quel prix, surtout face à quelqu’un comme Richard Martineau, qui s’en permet pas mal, a assuré Mme Brassard-Lecours. Je me vois mal donner l’argent du public à Richard Martineau pour un règlement [hors-cour].» Pour l’instant, la poursuite est à l’étape des interrogatoires hors-cour et un juge devra ensuite juger s’il y a matière à aller en procès.

«Richard Martineau, il faut avoir le droit de le critiquer au Québec et la preuve de ça, c’est le succès de notre campagne.» –Gabrielle Brassard-Lecours, cofondatrice et responsable de l’information de Ricochet

Dans le texte «Notice nécrologique : Richard Martineau (1961-2016)», l’auteur Marc-André Cyr décrivait la mort du chroniqueur. En entrevue avec TC Media en décembre, M. Cyr disait qu’il s’agissait d’une satire et ce n’était pas «un appel à la violence envers la personne» de Richard Martineau.

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