Une des présumées victimes de Bertrand Charest a dû se faire avorter
SAINT-JÉROME, Qc — L’ex-entraîneur de ski Bertrand Charest aurait accompagné l’une de ses présumées victimes à une clinique privée, afin que celle-ci subisse un avortement.
Zoé (nom fictif), une ancienne skieuse, a livré un troublant témoignage, mardi, lors du procès de Bertrand Charest, qui se poursuit pour une quatrième journée au palais de justice de Saint-Jérôme.
Zoé a raconté s’être retrouvée enceinte alors qu’elle était âgée d’environ 15 ans et après avoir eu plusieurs relations sexuelles non protégées avec l’accusé qui était son entraîneur à l’époque.
La présumée victime a aussi indiqué au juge qu’à la suite de cet avortement, Bertrand Charest lui aurait lui-même procuré des pilules contraceptives et que les relations sexuelles se seraient ensuite poursuivies.
Zoé a confié qu’elle se croyait alors en amour avec son entraîneur.
L’ex-skieuse a aussi raconté que Bertrand Charest lui disait de ne pas parler de leur relation, car il pourrait aller en prison.
Zoé est la sixième victime alléguée à témoigner dans le cadre du procès.
Lundi, deux autres présumées victimes ont témoigné et raconté avoir été piégées.
Bertrand Charest fait face à 57 accusations, notamment d’agression sexuelle et d’abus de confiance envers 12 plaignantes qui étaient âgées de 12 à 19 ans au moment des faits allégués, dans les années 1990.
(Collaboration Cogeco Nouvelles)