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Dernier jour de campagne électorale en N.-É.

La Presse canadienne - La Presse Canadienne

HALIFAX — Les électeurs de la Nouvelle-Écosse se rendent aux urnes mardi et les sondages laissent croire que les intentions de vote n’ont pas beaucoup évolué depuis le début de la campagne il y a un mois.

Le plus récent coup de sonde, de Mainstreet/iPolitics, indique lundi que si on exclut les indécis, les libéraux de Stephen McNeil obtiendraient 41 pour cent d’appuis, contre 33 pour cent pour les progressistes-conservateurs et 22 pour cent pour les néo-démocrates. Le sondage a été mené dimanche auprès de 1200 électeurs.

La marge d’erreur étant de 2,81 points de pourcentage, cela signifie que les libéraux pourraient obtenir de 38 à 44 pour cent des voix, les conservateurs de 30 à 36 pour cent et les néo-démocrates de 19 à 25 pour cent. Le président de Mainstreet Research, Quito Maggi, a précisé que les libéraux mèneraient un peu partout dans la province, y compris dans la grande région de Halifax.

À la dissolution de la législature, le 30 avril, les libéraux détenaient 34 sièges, les conservateurs 10 et les néo-démocrates cinq; on comptait un indépendant et un siège vacant.

Les libéraux avaient été élus en 2013 après 15 ans dans l’opposition et un tout premier gouvernement néo-démocrate dans cette province. Ils ont fait campagne depuis un mois sur la «croissance économique durable», promettant notamment de réduire les dépenses et la fiscalité d’un milliard de dollars en quatre ans, tout en aidant davantage les citoyens les plus vulnérables.

Les progressistes-conservateurs misent sur une prévision de croissance économique «optimiste», promettant des dépenses massives sans renouer avec les déficits. Les néo-démocrates, de leur côté, promettent de nouvelles dépenses, mais au détriment du déficit zéro.

Le chef conservateur, Jamie Baillie, a passé la dernière journée de campagne, lundi, à Dartmouth, pour dénoncer le manque de ressources en santé. Les néo-démocrates ont transmis un communiqué dans lequel ils promettent d’investir davantage pour retenir dans la province les médecins, les spécialistes et les professionnels de la santé. Le chef libéral, Stephen McNeil, faisait plusieurs arrêts de dernière minute, lundi, notamment à Antigonish, Amherst et Oxford.

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