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Le Bloc se porte à la défense du français

Photo: Archives | Mario Beauregard/Métro

Le Bloc Québécois a lancé dimanche une campagne de promotion et de consultation sur l’avenir du français comme langue commune.

Cette tournée de mobilisation, qui est chapeautée par Mario Beaulieu, député de la circonscription de La Pointe-de-l’Île, a pour but de défendre le statut du français comme langue officielle et commune au Québec, mais aussi au Canada.

Pour y arriver, le Bloc organise une série de consultations auprès des citoyens et des organismes de la société civile, ainsi que des rencontres de mobilisation citoyenne.

La tournée fera des arrêts à Gatineau, Québec, Rimouski, St-Jérôme et Saguenay.

«Il est temps de se mobiliser parce que les statistiques sont inquiétantes, a affirmé M. Beaulieu, citant notamment le recul du français dans la région montréalaise au cours des dernières années. Mais on pourrait très facilement régler le problème et faire du français la langue commune. Le français c’est le ciment qui unit tous les Québécois, qui nous identifie comme peuple.»

«Lorsque des gens de différentes langues se rencontrent, ce devrait être le français qui est utilisé comme langue commune. Ça ne veut pas dire que les anglophones ne peuvent pas parler anglais entre eux et qu’on ne veut pas que la communauté anglophone se développe et s’épanouisse.»

«La seule façon d’assurer l’avenir du français, c’est l’indépendance du Québec» – Mario Beaulieu

Le Bloc compte s’attaquer particulièrement au bilinguisme institutionnel mis de l’avant par le gouvernement fédéral.

«Le bilinguisme institutionnel va contre les lois du Québec puisqu’il n’y a qu’une seule langue officielle dans la province», a insisté la chef du BQ, Martine Ouellet.

«Le modèle basé sur droits collectifs et territoriaux [comme la loi 101] a prouvé son efficacité, a souligné Mario Beaulieu. C’est une approche qui réussit à assurer l’avenir des langues nationales. Là où il y a des systèmes basés sur le bilinguisme institutionnel, comme on le voit dans le reste du Canada, on aboutit à l’assimilation des langues minoritaires.»

La tournée québécoise se poursuivra jusqu’en septembre 2018. Les communautés francophones et acadiennes seront consultées à partir de novembre 2017 jusqu’à mars 2019.

«On veut rencontrer les francophones hors-Québec, non pas pour leur dire quoi faire, mais pour réfléchir», a assuré le porte-parole du Bloc en matière de langues officielles.

«Les institutions fédérales devraient faire en sorte que la langue française soit la langue commune dans les endroits où il y a une masse critique de francophones. C’est ce qu’on essaie de faire au Québec. Saupoudrer des services en français, ce n’est pas suffisant.»

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