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Autos électriques: fardeau aux acheteurs

L'autonomie électrique demeure limitée et la recharge des batteries exige plusieurs heures. Photo: Archives | Métro

MONTRÉAL — Les quotas de vente de voitures électriques imposés aux fabricants par le gouvernement du Québec feront bondir le coût marginal des voitures conventionnelles selon une étude publiée mardi par l’Institut économique de Montréal (IEDM).

Dès l’arrivée des modèles 2018, la plupart des fabricants devront accumuler un nombre de crédits équivalent à 3,5 pour cent de leurs ventes; le seuil augmentera graduellement jusqu’à 22 pour cent en 2025.

Germain Belzile, chercheur associé senior à l’IEDM, soutient que le coût supplémentaire pour les fabricants entraînera une pression à la hausse sur les prix des voitures au Québec et une diminution des ventes.

L’IEDM affirme qu’à 3,5 pour cent, l’augmentation du coût marginal pour une voiture conventionnelle sera de 175$ pour 2018; lorsque le seuil atteindra 22 pour cent, ce coût supplémentaire augmentera à 1100$ par véhicule.

L’étude affirme que les seuls gagnants de cette politique seront les fabricants qui ne produisent que des voitures électriques et hybrides et ceux qui vendent moins de 4500 véhicules par an. Ces fabricants obtiendront jusqu’à quatre crédits par véhicule vendu, qu’ils pourront ensuite revendre presque en totalité.

L’étude conclut que cela équivaut à une subvention de 20 000$ par voiture pour ces constructeurs, en plus des subventions existantes à l’achat pour les consommateurs.

Germain Belzile invite le gouvernement du Québec à reconsidérer la pertinence de sa politique de quotas pour les voitures électriques et à l’abandonner.

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