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Le service Lyft arrive à Toronto

Ted S. Warren / The Associated Press Photo: Ted S. Warren

TORONTO — Le service de transport Lyft prévoit effectuer un premier déplacement à l’extérieur des États-Unis, en transportant des passagers à Toronto.

Le grand rival d’Uber a entrepris lundi de recruter des chauffeurs dans la métropole canadienne; son service devrait être offert aux clients de Toronto à compter du mois prochain — «à temps pour les Fêtes», espère-t-on.

Les applications mobiles de Lyft ou d’Uber mettent en lien des citoyens qui veulent se déplacer en ville avec d’autres citoyens qui souhaitent arrondir leurs fins de mois en transportant des passagers dans leur propre voiture.

Lyft, établie à San Francisco, soutient qu’environ 50 000 personnes dans la région de Toronto ont déjà téléchargé son application. Quand elle lancera son service à Toronto, elle espère disposer d’assez de chauffeurs pour répondre aux demandes de déplacements en deux ou trois minutes, comme elle le fait dans d’autres métropoles américaines.

Le patron de Lyft, Logan Green, indique que Toronto n’est que le début de l’expansion internationale de la compagnie, mais il n’a pas voulu dévoiler plus de détails. Uber compte 40 millions de clients à travers le monde; Lyft refuse de dévoiler le nombre de ses clients, mais soutient qu’elle transporte un million de personnes par jour aux États-Unis.

Lyft s’amène à Toronto quelques années après l’arrivée controversée d’Uber. Malgré le mécontentement des chauffeurs de taxi, le conseil municipal a adopté l’an dernier des règlements pour permettre ce type de service dans la métropole, tout en encadrant ces activités.

Uber a aussi connu les mêmes difficultés lors de son arrivée au Québec. En septembre dernier, le gouvernement libéral de Philippe Couillard a annoncé le prolongement d’un projet-pilote pour encore un an. Mais il ajoutait aussi de nouvelles clauses à l’entente provisoire, notamment une formation obligatoire de 35 heures pour les chauffeurs, la vérification de leurs antécédents menée par la police, et l’inspection annuelle des véhicules.

Uber plaide que la formation de 35 heures va à l’encontre de son modèle d’affaires, qui repose sur une main-d’oeuvre à temps partiel et occasionnelle. Or, Uber déplore que les citoyens intéressés ne pourraient plus faire l’essai de ce boulot d’appoint sans devoir suivre au préalable la formation obligatoire.

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