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CPE: la CSN en faveur de l'entente nationale

Vicky Fragasso-Marquis, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Les représentants syndicaux de 11 000 travailleuses de Centres de la petite enfance (CPE) recommandent unanimement à leurs membres l’adoption de l’entente de principe conclue avec le gouvernement du Québec, tout en disant qu’il reste encore du travail à faire pour assurer une vraie «paix syndicale».

Les délégués représentant les travailleuses en CPE affiliées avec la Fédération de la santé et des services sociaux de la Centrale des syndicats nationaux (FSSS–CSN) se prononçaient mardi sur l’entente de principe que le comité de négociation a conclu le 6 novembre avec le gouvernement et une association patronale.

Les travailleuses avaient débrayé pendant une journée après avoir quitté momentanément la table de négociations.

Mais même si les délégués syndicaux recommanderont l’adoption de l’entente de principe nationale, il reste plusieurs points à négocier sur le plan régional et local — par exemple les heures de travail, qui ne peuvent être déterminées au niveau national.

Selon Louise Labrie, porte-parole du comité national de négociation des CPE de la FSSS-CSN, certaines négociations pourraient s’avérer difficiles et elle n’exclut pas le recours à la grève.

En Estrie, en Montérégie, dans le Centre-du-Québec et à Montréal-Laval, les syndicats négocient avec l’Association patronale nationale des centres de la petite enfance (APNCPE) qui selon Mme Labrie est plus «confrontante» et a «beaucoup, beaucoup de demandes».

«On s’attend à ce que ce soit plus difficile. Mais on a l’intention de soutenir et d’être solidaires de l’ensemble de ces travailleuses-là», a-t-elle soutenu en entrevue téléphonique.

«On ne peut pas dire que tout est signé et réglé à ce moment-ci.»

Mme Labrie espère que l’APNCPE «tiendra sa parole», car selon elle, l’association patronale avait dit qu’elle ne voulait pas donner des conditions moindres à leurs travailleuses.

Au bureau du ministre de la Famille, Luc Fortin, on s’est dit satisfait que l’entente soit recommandée par l’exécutif syndical.

«Nous croyons que l’entente conclue à la table de négociations est au bénéfice de toutes les parties, nous souhaitons donc qu’elle soit entérinée», a affirmé l’attaché de presse du ministre, Karl Filion, dans une déclaration écrite.

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