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Le fugitif en cavale en Ontario plaide coupable

Palais de justice de Saint-Jérôme Photo: Mario Beauregard/Métro

MONTRÉAL — L’homme de 42 ans accusé de deux meurtres au terme de la plus longue alerte Amber de l’histoire du Québec a plaidé coupable à quatre accusations liées à sa fuite en Ontario.

L’individu a plaidé coupable au palais de justice de Saint-Jérôme, vendredi après-midi, à des accusations de conduite dangereuse, de fuite, d’entrave au travail des policiers et de recel de véhicule.

Il faisait face à l’origine à cinq accusations, mais l’une d’entre elles, voies de fait contre un mineur, a été abandonnée, a confirmé à La Presse canadienne son avocat, Pierre Gauthier.

Ces accusations avaient été déposées en Ontario à l’origine, mais elles ont été transférées au Québec récemment.

L’individu a reçu une peine de prison de trois mois relativement à ces accusations, assortie d’une interdiction de conduire pendant deux ans.

Il reste toutefois détenu en attendant son enquête préliminaire pour les deux accusations de meurtre, qui doit débuter le 13 août prochain. Le suspect n’a pas encore enregistré son plaidoyer pour cette affaire.

L’homme est accusé du meurtre prémédité de sa conjointe, et du meurtre non prémédité d’Yvon Lacasse, un homme de 71 ans qui se serait trouvé sur la route de l’accusé pendant sa cavale.

En septembre dernier, les policiers avaient découvert le corps inerte de la conjointe de l’individu dans une résidence de Saint-Eustache, au nord de Montréal. Une alerte Amber avait été lancée pour retrouver l’enfant de six ans, qui a finalement été retrouvé sain et sauf lorsque son père a été arrêté.

L’accusé a été arrêté près d’un village de l’Est ontarien après une chasse à l’homme qui avait duré près de 24 heures et qui a couvert un énorme territoire; Saint-Eustache et Lachute dans les Laurentides, Rouyn-Noranda en Abitibi-Témiscamingue, Maniwaki en Outaouais et finalement en Ontario où il a été arrêté par des agents de la Police provinciale de l’Ontario dans la région de Renfrew.

Pendant sa fuite, le père de 42 ans se serait emparé du véhicule de M. Lacasse, dont le corps avait été découvert plusieurs jours plus tard.

Afin de protéger l’identité de l’enfant, La Presse canadienne omet tout détail permettant de l’identifier, notamment le nom du père et celui de la mère.

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