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Un incendie ravage un bâtiment d'une usine de matelas

Photo: Josie Desmarais/Métro

NICOLET, Qc — Un bâtiment de l’usine de fabrication de matelas et sommiers Matelas René, dans le parc industriel de Nicolet, dans le Centre-du-Québec, a été la proie des flammes, samedi.

Une alerte générale a été déclenchée vers 10 h 50. Une trentaine de pompiers de l’endroit, aidé d’une dizaine de collègues des environs, ont combattu l’élément destructeur.

Personne n’a été blessé dans l’incendie qui a été très violent. Le mur avant du bâtiment s’est effondré une quinzaine de minutes après l’arrivée des pompiers, a illustré le directeur des incendies de la municipalité, Michel Legault.

M. Legault a ajouté que l’objectif premier des pompiers avait été de protéger les alentours, mentionnant la présence en arrière du bâtiment sinistré d’une usine «qui fait du décapage de cylindre de propane».

L’incendie a été maîtrisé vers 15 h, mais des pompiers sont restés sur les lieux jusqu’à 18 h.

Selon M. Legault, l’incendie pourrait être attribuable à un problème électrique, ce qui reste toutefois à confirmer.

Une poignée d’employés travaillaient dans le bâtiment qui a été la proie des flammes, selon la mairesse, Geneviève Dubois. Ce bâtiment approvisionnait l’usine principale où se fait une grande partie de la production.

Il s’agit d’un dur coup pour sa municipalité, a indiqué Mme Dubois. Jusqu’à une cinquantaine de personnes travaillent pour l’entreprise Matelas René.

Selon elle, l’entreprise aura un lourd défi à relever.

«Ce n’est pas tant dans les emplois qui sont touchés, mais ça pose un défi pour l’entreprise de se fournir en ressorts qui étaient fabriqués à l’usine qui a brûlé», a-t-elle expliqué en entrevue avec La Presse canadienne.

L’entreprise familiale est établie à Nicolet depuis plus de 70 ans, a insisté la mairesse. Il s’agit aussi une entreprise qui a une notoriété et qui est un citoyen corporatif très apprécié, a-t-elle ajouté.

«Dans des municipalités de plus petite taille, chaque employeur est super important parce qu’il permet à des gens de travailler et de consommer chez nous, a déclaré Geneviève Dubois. Comme il y en a moins, chaque fois qu’il arrive quelque chose à un de nos employeurs, ça a un impact un peu plus grand chez nous.»

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