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Centrales au gaz: McGuinty demande du temps

Rédaction - La Presse Canadienne

TORONTO – Le premier ministre ontarien Dalton McGuinty a indiqué que son gouvernement ne voulait pas rendre publics des documents liés à deux centrales, dont la mise en place avait été annulée, jusqu’à ce qu’il termine ses négociations avec les développeurs des projets.

Selon M. McGuinty, le gouvernement libéral divulguera éventuellement les documents sur les projets annulés de centrales au gaz devant être construites à Mississauga et à Oakville, mais soutient qu’une publication trop rapide pourrait finir par coûter encore plus d’argent aux contribuables.

Le gouvernement a déjà admis que la suspension des travaux à la centrale de Mississauga coûtera 190 millions $ aux Ontariens. Les libéraux avaient choisi d’interrompre ces travaux au beau milieu de la campagne électorale de l’an dernier afin de s’assurer de conserver leurs sièges dans la région. Le parti refuse cependant de révéler le coût de la suspension des travaux à la centrale d’Oakville.

Le président de l’Assemblée législative de l’Ontario, Dave Levac, a jugé jeudi que le ministre de l’Énergie Chris Bentley avait enfreint les règles de l’immunité parlementaire en refusant de déposer les documents.

Le président a donné aux trois partis jusqu’au 24 septembre pour s’entendre sur une manière de régler le différend, mais les progressistes-conservateurs soutiennent qu’il n’y a qu’une solution, soit la publication immédiate des documents.

Le premier ministre a écrit aux chefs de l’opposition pour leur demander de cesser leurs manoeuvres politiques dans le cadre d’une affaire si délicate, et dit être ouvert à ce que le comité permanent des prévisions budgétaires consulte les documents en privé, une idée carrément rejetée par les conservateurs.

Le leader progressiste-conservateur à l’Assemblée Jim Wilson a déclaré que M. McGuinty n’était pas très honnête à propos des clauses de pénalité incluses dans les contrats, et estime que les frais de 190 millions $ pour l’interruption de la construction du projet de Mississauga n’est que «la pointe de l’iceberg».

Au dire de M. Winston, si les documents ne sont pas rendus publics, un vote aura lieu sur une motion d’outrage envers l’Assemblée, motion qui suspendrait tous les travaux parlementaires en cours jusqu’à ce que la question soit réglée.

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