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Procès Bonnell:le jury poursuit ses délibérations

Rédaction - La Presse Canadienne

MIRAMICHI, N.B. – Le jury chargé de statuer sur le sort de Curtis Bonnell, un homme accusé du meurtre prémédité de sa cousine de 16 ans, a délibéré pendant plus de quatre heures, vendredi, au palais de justice de Miramichi, au Nouveau-Brunswick.

Au terme d’un procès de sept semaines, les membres du jury doivent choisir entre un verdict de meurtre au premier degré, de meurtre au deuxième degré, d’homicide involontaire coupable ou d’innocence.

Le jury devait reprendre ses discussions samedi à 9 h 30.

Après des aveux de culpabilité, l’homme du Nouveau-Brunswick était revenu sur sa confession, lors de son procès, mercredi dernier, en déclarant en cour qu’il avait faussement reconnu avoir agressé sexuellement et tué Hilary Bonnell. C’était ce que les policiers souhaitaient, avait-il allégué.

L’accusé Curtis Bonnell, âgé de 32 ans qui plaide l’innocence, a déclaré qu’après une nuit passée à boire et à consommer de la drogue, le 5 septembre 2009, il avait retrouvé sa cousine morte près de lui, dans sa camionnette, sans savoir de quoi elle était décédée. Il dit avoir alors paniqué et enterré le corps de la jeune fille dans une région boisée située près du village de Tabusintac, dans l’est de la province.

La Couronne a toutefois rejeté cet argument, en utilisant comme preuve la vidéo de la confession de Bonnell où ce dernier admettait avoir agressé sexuellement et tué sa cousine. L’accusé avait été arrêté le 8 novembre 2009 et le lendemain, il avait conduit les policiers sur le site où était enterrée sa cousine.

En faisant la lecture des transcriptions des interrogatoires, mercredi, le procureur de la Couronne Bill Richards a rappelé à l’accusé ce qu’il avait affirmé aux policiers le 2 décembre 2009.

Curtis Bonnell a répondu que les policiers voulaient une fausse confession et que c’était ce qu’ils avaient finalement eue.

Me Richards a de plus déclaré qu’un message texte témoignant de sa peur a été transmis par Hilary avant le meurtre. Bonnell aurait été furieux à la suite d’une querelle survenue plus tôt avec sa petite amie lorsqu’il a rencontré sa cousine. Selon le procureur, l’accusé n’aurait pas accepté un non de la part d’une fille de 16 ans.

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