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Le quart des Québécois utilisent les services bancaires mobiles

Photo: Yves Provencher/Métro

L’utilisation des services bancaires sur les appareils mobiles est en hausse chez les Québécois. Une enquête du centre de recherche sur les technologies de l’information (CEFRIO), dévoilée mardi, démontre qu’en 2013 un adulte sur quatre (24%) a utilisé un téléphone intelligent ou une tablette numérique pour effectuer des opérations en ligne.

Les Québécois sont ainsi deux fois plus nombreux à faire ce genre de transaction qu’en 2012. Aussi, près d’un adulte sur trois (29%) a consulté son compte à partir d’un appareil mobile.

«Ça va dans le même sens que l’ensemble des résultats du CEFRIO, indique Claire Bourget, directrice de la recherche marketing du centre. On voit que les plateformes mobiles gagnent du terrain de façon générale. Les téléphones intelligents et les tablettes sont utilisés pour magasiner ou rechercher de prix comparables alors que les clients sont en magasin.»

Chez Desjardins, une hausse de 200% du nombre de transactions faites à partir des services mobiles a été constatée au cours des 3 dernières années. «Nos clients veulent faire leurs transactions bancaires là où ils sont, au moment qui leur convient. Qu’ils soient dans l’autobus, par exemple, parce que c’est là qu’ils ont le temps», explique Nathalie Genest, porte-parole chez Desjardins. Dans la dernière année, plus de 13% de leur clientèle a utilisé son application mobile pour un total de près de 2 millions de transactions.

La question de l’offre est aussi un facteur à considérer dans ces résultats. «Les applications mobiles des institutions financières deviennent de plus en plus faciles d’utilisation, plus conviviales», ajoute Mme Bourget.

Si près du tiers des répondants (29%), qui ne font pas l’utilisation des services bancaires mobiles, justifient leur choix parce qu’ils ont d’autres habitudes, la question de la sécurité arrive tout juste après. Près d’un répondant sur cinq rejette ces applications mobiles par manque de confiance, et la même proportion le fait parce qu’elle estime que ce n’est pas sécuritaire. Une faible proportion des répondants (5%) a également peur d’être victime de fraude.

Desjardins assure que les mêmes paramètres de sécurité s’appliquent tant sur leur application mobile que sur leur site internet, avec un code à entrer et une image à reconnaître, indique Mme Genest. Même si l’utilisateur perd son téléphone cellulaire, le code doit être entré à nouveau après un certain temps d’inactivité.

De façon générale, l’étude du CEFRIO avance que les Québécois se sentent plus en sécurité lorsqu’ils font des transactions sur les sites d’institutions bancaires que sur le site du gouvernement du Québec ou sur celui des détaillants franchisés. Il n’est pas possible d’avoir ces données pour les applications mobiles des institutions financières.

Le nombre d’utilisateurs des services bancaires mobiles est plus élevé chez les jeunes internautes, ceux qui sont plus scolarisés et ceux qui ont de meilleurs revenus familiaux, indique le CEFRIO. Les 18-24 ans font toutefois moins d’opérations bancaires en ligne ou mobiles que les 25-44 ans, les premiers détenant généralement moins de produits financiers que ces derniers.

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