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TransCanada: un rapport défavorable, dit un groupe

Photo: Tom Pennington/Getty

CALGARY – Les lacunes identifiées dans le rapport de l’Office national de l’énergie (ONÉ) sur les pratiques sécuritaires de TransCanada devraient inquiéter les Canadiens, a plaidé mardi un groupe opposé au projet d’oléoduc Énergie Est.

Le rapport d’enquête, rendu public lundi, conclut que l’entreprise de Calgary n’est pas conforme dans quatre «sous-éléments»: la détermination des dangers ainsi que l’évaluation et la maîtrise des risques; le contrôle opérationnel — perturbations ou conditions anormales; l’inspection, la mesure et la surveillance; et la revue de la direction.

Il y a véritablement de quoi s’inquiéter des éléments contenus dans ce rapport, surtout si l’on considère le fait que TransCanada est derrière le mégaprojet d’oléoduc Énergie Est, a signalé Mark Calzavara, organisateur régional du Conseil des canadiens pour l’Ontario.

D’autant plus que l’ONÉ a tendance à se montrer plutôt indulgent avec les compagnies énergétiques; ainsi, lorsque l’office signale que l’une d’entre elles a des problèmes à régler, cela signifie qu’il y a de «très, très sérieux» problèmes, a ajouté M. Calzavara.

S’il est construit, l’oléoduc Énergie Est deviendrait le plus important pipeline en Amérique du Nord, en faisant transiter 1,1 million de barils de pétrole par jour. Il prévoit la conversion d’un tronçon de gazoduc existant entre l’Alberta et le Québec et la construction d’une nouvelle section jusqu’à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick.

Dans son rapport, l’ONÉ a souligné qu’il tentait de déterminer si certains raccords de tuyauterie et tuyaux d’acier de la portion existante du pipeline devraient faire l’objet de travaux d’amélioration.

Le porte-parole de TransCanada, Davis Sheremata, a fait valoir dans un courriel envoyé mardi que des tests exhaustifs réalisés sur le terrain en ce qui a trait à la résistance de ces raccords de tuyauterie avaient permis de déterminer qu’il n’y avait aucun enjeu de sécurité et que les pièces d’équipement ne posaient «aucun risque pour l’environnement ou la population».

TransCanada disposera de 30 jours à partir de la publication du rapport pour soumettre à l’approbation de l’Office un plan de mesures correctives établissant clairement les moyens qu’elle prendra pour corriger les lacunes.

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