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Sécurité: la C.-B. prévenue par Ottawa

VICTORIA – Le greffier de l’Assemblée législative britanno-colombienne a affirmé que des politiciens de la province avaient été prévenus, cette semaine, que la sécurité préoccupait de plus en plus des responsables à Ottawa.

Craig James a dit que lui et plusieurs sergents d’armes de l’assemblée législative avaient reçu de l’information à ce sujet. Il a refusé d’en dévoiler les précisions ou de dire d’où provenaient ces renseignements, ajoutant que rien n’indiquait que le parlement de la province était menacé.

«Nous sommes au courant, nous étions au courant d’une préoccupation accrue au sein de certaines agences à Ottawa, a dit M. James. Nous avons reçu des renseignements révélant l’existence possible d’un problème.»

Ces inquiétudes existent depuis «au moins quelques jours», a mentionné le greffier.

La sécurité a été resserrée à l’Assemblée législative et la majorité du public est tenue à l’écart du bâtiment après qu’un individu eut ouvert le feu sur la colline du Parlement, à Ottawa. Seules les visites déjà prévues d’élèves ont été autorisées. Le drapeau canadien a été placé en berne. Les élus ont gardé un moment de silence.

Le sergent d’armes provincial Gary Lenz a indiqué que les récents renseignement concernant des menaces avaient été partagés avec les personnes en charge de la sécurité du parlement du Canada et qu’elles n’impliquaient pas l’Assemblée législative de Colombie-Britannique, cible présumée d’un attentat à la bombe raté lors de la fête du Canada en 2013.

La première ministre Christy Clark a rappelé que les Canadiens avaient leur Parlement à coeur. «Nos sympathies vont aux familles des victimes. Nos remerciements à ceux qui nous protègent. Nous demeurons vigilants», a-t-elle déclaré.

Plus tôt, Mme Clark avait affiché sur son compte Twitter quela Colombie-Britannique «se tenait derrière le Canada contre la violence à Ottawa et derrière les braves hommes et femmes assurant la sécurité dans la capitale».

Le chef du NPD provincial, John Horgan, a dit qu’il s’agit d’un jour triste dans l’histoire canadienne. Selon lui, la tragédie symbolise la perte d’innocence du pays. Il a aussi rappelé l’importance de ne pas se laisser arrêter par «la terreur ou la folie.»

Le chef de la police de Victoria a indiqué que les policiers collaboraient avec les Forces armées canadiennes et des responsables de la sécurité à l’assemblée législative. Il a toutefois souligné qu’il ne semblait avoir aucun signe de menace contre la capitale provinciale.

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