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Le déficit budgétaire a diminué en août

Rédaction - La Presse Canadienne

OTTAWA – Le déficit budgétaire fédéral se rapproche de plus en plus d’un excédent, alors que le gouvernement réduit significativement les dépenses directes de ses programmes, a révélé vendredi la Revue financière du ministère des Finances.

Le déficit d’août s’est établi à 300 millions $, en baisse par rapport à celui de 2 milliards $ affiché au même mois l’an dernier.

Même si les revenus du gouvernement ont reculé pendant le mois d’août, cette diminution a été plus que contrebalancée par la baisse des dépenses. Les dépenses des programmes se sont contractées de 8,4 pour cent, essentiellement parce qu’à l’intérieur de cette catégorie, les dépenses de programmes directes ont plongé de 23 pour cent, soit 2 milliards $, par rapport à l’an dernier.

Le ministère a fait état d’un déficit cumulé de 1,1 milliard $ pour les cinq premiers mois de l’exercice financier 2014-15, comparativement à un déficit de 6,6 milliards $ pour la même période l’an dernier.

Encore une fois, les charges de programmes directes ont joué un rôle crucial dans ce résultat. Les dépenses ont reculé de 6,3 pour cent, soit 2,7 milliards $, pour la période d’avril à août comparativement à l’an dernier.

Pour le simple mois d’août, les revenus ont diminué de 7 millions $, une hausse des rentrées d’impôts sur le revenu des particuliers et des revenus de la taxe sur les produits et services (TPS) ayant été contrebalancée par une diminution des rentrées d’impôts sur le revenu des sociétés.

Les dépenses des programmes ont diminué de 1,6 milliard $, soit 8,4 pour cent, essentiellement en raison du recul des dépenses de programmes directes.

Les rentrées d’impôts sur le revenu des particuliers ont avancé de 700 millions $ en août, mais les rentrées d’impôts sur le revenu des entreprises ont diminué de 1,2 milliard $.

Les taxes sur les droits d’accise ont augmenté de 500 millions $, soit 14,3 pour cent, essentiellement en raison d’un bond de 400 millions $ des revenus tirés de la TPS. Les revenus de cotisations d’assurance-emploi ont progressé de 100 millions $, ce qui témoigne de la croissance de la rémunération.

Les dépenses des programmes directes ont diminué de 2 milliards $.

Les frais de la dette publique ont diminué de 100 millions $, soit 4,9 pour cent.

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