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Le Jour de la Terre interpelle la classe politique

La manifestation festive de dimanche a laissé place aux revendications environnementales. Les organisateurs du Jour de la Terre ont interpellé lundi, la classe politique québécoise et canadienne.

«Le Québec respire un peu mieux depuis [dimanche], mais le rassemblement du 22 avril n’est que le début de notre action et les citoyens doivent s’approprier ce mouvement», assure Nicolas Mainville, responsable de Greenpeace Québec.

Fort d’une participation remarquable à la manifestation de dimanche, les organisations environnementales souhaitent qu’Ottawa et Québec donnent suite aux demandes formulées dans la déclaration du 22 avril, qui a été signée par plus de 52 000 personnes. L’objectif du rassemblement est désormais de porter devant le gouvernement ces résolutions.

«Nous n’acceptons toujours pas que le Canada soit en queue de peloton de Kyoto», affirme Steven Guilbeault, fondateur de l’organisation Équiterre.

Les organisateurs demandent donc au gouvernement de Stephen Harper que le Canada s’engage à nouveau dans le protocole de Kyoto et qu’il cesse de subventionner les compagnies pétrolières et gazières.

Par ailleurs, ils s’adressent aussi au gouvernement de Jean Charest afin qu’il révise les objectifs de son Plan Nord.

«Les Québécois ont montré leur ras-le-bol face à la stratégie du Plan Nord de Charest, déclare Patrick Bonin de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA). Le premier ministre est en train de vendre un plan agressif pour la province.»

Si le bilan climatique du ministre de l’Environnement Pierre Arcand a été salué, la tiédeur du gouvernement quant à la préservation des forêts et le manque d’opposition claire à l’exploitation du gaz de schiste, du pétrole et de l’uranium ont été soulignés par les différentes associations.

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