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Des détenus des Prairies seront formés à la scie

OTTAWA – Les détenus de 11 prisons des Prairies suivront une formation de sécurité à la scie à chaîne pour les aider à se préparer au marché de l’emploi après leur libération.

Entre 110 et 220 détenus pourraient participer aux 22 sessions de formation que Service correctionnel Canada offrira dans les prochaines années dans quatre prisons en Alberta, quatre en Saskatchewan et trois au Manitoba.

Chaque session de trois jours accueillera entre cinq et dix détenus. Le coût de la formation, qui doit débuter en 2017, ne devrait pas excéder 108 800 $, indique un appel d’offres publié plus tôt ce mois-ci.

La compagnie choisie devra fournir des scies à chaîne, des meubles de coupe, des bûches, de l’essence, des chaînes et tout l’équipement de sécurité nécessaire aux détenus d’établissements à sécurité minimale et moyenne, dans trois centres de ressourcement pour Autochtones, dont un pour femmes, et au Centre psychiatrique régional de Saskatoon.

Seules deux prisons sélectionnées pour recevoir la formation comprennent une aile à sécurité maximale.

Une porte-parole de Service correctionnel Canada a assuré que tous les participants seraient évalués avant d’être choisis et qu’ils seraient supervisés. D’après Melissa Hart, des prisons dans d’autres parties du pays offrent des formations semblables pour «favoriser la réintégration des détenus sur le marché du travail» après leur sortie de prison.

Elle n’a pas précisé quel type de travail les prisonniers effectuent dans les établissements fédéraux une fois la formation complétée, ou quels emplois ils peuvent espérer obtenir sur le marché du travail. La formation vise les emplois dans les métiers, comme la charpenterie ou la construction d’armoires, et Mme Hart affirme que plusieurs anciens détenus ont trouvé du travail grâce à leur formation et à la grande demande dans le secteur des métiers.

Une étude commandée par le ministère il y a cinq ans avait permis de démontrer que les prisonniers qui trouvaient du travail après leur libération étaient moins enclins à récidiver.

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