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Le Congrès américain inquiet d’une idée d’Ambrose

OTTAWA – Les membres du Congrès américain ont écrit à la ministre canadienne de la Santé, Rona Ambrose, pour lui faire part de leur inquiétude quant à sa proposition d’exiger de tous les fabricants d’oxycodone qu’ils produisent des cachets impossibles à reproduire.

Dans une note datée du 22 juillet, que La Presse Canadienne a obtenue, dix membres du Congrès écrivent que les intentions de Santé Canada sont louables, mais ils considèrent que l’échéancier de trois ans pour remplir cette exigence est une source d’inquiétude.

La lettre indique qu’il y a des preuves que des versions génériques d’oxycodone continuent d’être transportées ou détournées du Canada aux États-Unis, et que cela a exacerbé les problèmes de dépendance à cette substance des deux côtés de la frontière.

La toxicomanie liée à l’oxycodone, un analgésique puissant fourni sous ordonnance, est devenue un problème de santé publique auquel les autorités tentent de s’attaquer. La lettre des Américains est arrivée après que Santé Canada a annoncé une pré-consultation, le mois dernier, pour obtenir l’avis des parties concernées sur l’idée d’exiger que tous les produits d’oxycodone, dont la distribution est réglementée, aient des propriétés empêchant quiconque de les reproduire.

Le bureau de la ministre Ambrose a affirmé qu’il n’a pas encore reçu la lettre du Congrès. Un porte-parole a cependant indiqué qu’Ottawa se penchait sur ses pratiques en matière de prescription, sur l’utilisation de propriétés anti-reproduction et sur les mesures à prendre pour empêcher la distribution illicite d’oxycodone.

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