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Un cheval de Québec affaissé sur la chaussée

L’état des chevaux de calèche ne préoccupe pas seulement les Montréalais. À Québec, un cheval couché sur la chaussée a fait l’objet d’une publication sur les réseaux sociaux qui a été partagée des milliers de fois.

«Les chevaux ne sont pas faits pour travailler d’aussi longues heures à la chaleur, dans des conditions stressantes et entourés de voitures et de touristes. C’est de la maltraitance envers les animaux et c’est une situation qui doit cesser», a écrit jeudi soir Marie Claude Magnan sur Facebook. Cette dernière rapporte qu’elle s’est fait rudoyer par le responsable du cheval lorsque ce dernier a réalisé qu’elle prenait une photo de la bête.

Mme Magnan appelle à l’abolition des chevaux de calèche. Elle encourage les internautes à partager sa publication. Celle-ci avait été partagée plus de 4800 fois vendredi matin.

À Montréal, le maire, Denis Coderre, a rapporté cette semaine que les 56 chevaux qui tirent des calèches dans la métropole sont pour la plupart dans un bon état, même si huit bêtes ont dû être retirées de la route au cours des derniers mois, d’après le rapport qu’il avait commandé au mois de juillet. Un cheval venait alors tout juste de glisser sur une plaque de métal près de l’intersection des rues Notre-Dame et Peel.

M. Coderre entend mener une réflexion sur les chevaux de calèche qui circulent dans les rues de Montréal. Il a évoqué la possibilité de piétonniser la rue de la Commune et de faire construire une écurie dans le centre-ville. Un rapport de l’organisme Cheval-Cheval, qui contiendra des recommandations, doit lui être transmis sous peu.

Une pratique encadrée

Du côté de Québec, les vacances de Régis Labeaume ne permettent pas au porte-parole de préciser si le maire a le projet de mener une réflexion similaire sur les chevaux de calèche. Chose certaine, «on ne commente jamais ce que les autres villes font, ce n’est pas notre rôle», déclare David O’Brien, avant d’ajouter que les situations à Montréal et à Québec ne sont du reste pas comparables.

Quant au cas précis qui circule sur les réseaux sociaux, le porte-parole se dit satisfait des explications données par Calèches Québec, à l’effet que le cheval aurait glissé. «Ce n’est pas une question qu’il n’était pas en santé.»

Du reste, fera-t-il valoir, les règlements mis en place par l’administration municipale, notamment par rapport aux températures maximales et aux heures de service, permettent d’encadrer la pratique. Un vétérinaire, embauché par la Ville, assure également un suivi régulier auprès des chevaux.

(Avec la collaboration de Viviane Asselin)

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