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Trudeau promet une étude ouverte du PTP

Liberal Leader Justin Trudeau holds up his party's platform at a press conference in Waterloo, Ont. on Monday, October 5, 2015. THE CANADIAN PRESS/Paul Chiasson Photo: The Canadian Press

WATERLOO, Ont. — Le chef libéral Justin Trudeau a offert lundi de l’aide aux étudiants souhaitant accéder aux études supérieures et aux résidants des communautés nordiques, dévoilant les quelques derniers pans de son programme électoral.

Si les grandes lignes de son programme (trois ans de déficit contre des investissements dans les infrastructures, hausse des impôts pour les plus riches et baisse pour les plus défavorisés) sont connues depuis longtemps, de nouveaux détails ont été présentés lundi, alors que le chef libéral a dévoilé la version finale de sa plateforme à Waterloo, en Ontario.

De nouvelles restrictions sur l’affichage et la mise en marché de la malbouffe — semblables à celles déjà en place au Québec — et des règles pour limiter la quantité de sel et de gras trans dans les aliments transformés font partie du plan libéral.

Y figure aussi un plan pour bonifier le programme de bourse d’études de 50 pour cent, à 3000 $ par année. Un gouvernement libéral permettrait aussi aux étudiants d’attendre de gagner un minimum de 25 000 $ par année avant de se voir obligés de commencer à rembourser leurs prêts étudiants. Le Québec, qui a son propre programme de prêts et bourses, serait pleinement compensé.

«Trouver de l’argent pour payer l’école est seulement la moitié de la bataille, a-t-il déclaré. Rembourser ces prêts après avoir quitté l’école est souvent tout aussi difficile.»

De plus, M. Trudeau a promis qu’un gouvernement libéral tenterait d’alléger le coût de la vie dans le Grand Nord canadien, en augmentant les crédits d’impôts pour les résidants et en injectant plus d’argent dans les subventions pour l’envoi de nourriture.

Le document détaille les promesses libérales et leur coût. On y trouve également l’intention de réduire les dépenses de chaque ministère de un pour cent.

M. Trudeau a assuré que cela ne se traduirait pas en coupures de services ou de programmes. Il parle d’un pour cent de réduction pour raison d’efficacité, plutôt. Et encore une fois, il pointe vers les dépenses en publicités partisanes du gouvernement conservateur.

PTP: pas de réaction pour l’instant

Alors que les détails du Partenariat transpacifique (PTP) commençaient à être connus, M. Trudeau est resté prudent et a dit qu’il attendrait de voir l’entente de près avant de dire ce qu’il en pensait.

Tout en rappelant qu’il mène un parti en faveur du libre-échange, M. Trudeau a promis, s’il est élu dans deux semaines, de ne pas ratifier l’entente avant que les Canadiens aient eu le temps de s’exprimer pleinement sur le document.

Il a toutefois semblé admettre qu’il serait difficile pour le Canada de rester en retrait, plus spécialement dans certains secteurs, comme l’industrie automobile où les chaînes de distribution traversent déjà les frontières.

«Nous savons que le Canada est déjà extraordinairement intégré avec les États-Unis et le Mexique dans les chaînes de distribution», a-t-il dit.

Il a ajouté qu’il était possible qu’il ne soit pas dans l’intérêt du Canada de ne pas ratifier une entente commerciale de cette envergure si les États-Unis et le Mexique y participent.

Par ailleurs, il s’est engagé à protéger le système de gestion de l’offre pour l’industrie laitière.

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